La semaine dernière, le Figaro publiait un appel d’intellectuels demandant “Que la vérité soit dite” à propos du meurtre de Sarah Halimi.

Selon eux, le meurtrier de Sarah Halimi “ne pouvait ignorer la judéité de sa voisine”. Or le caractère antisémite de l’agression n’a pas été retenu pour l’instant. “Tout laisse penser, dans ce crime” écrivent-ils, “que le déni du réel a encore frappé”.

Ce qui est vrai, c’est que jusqu’à l’appel publié dans le Figaro, ce meurtre avait été très peu médiatisé. Et ce qui est frappant, c’est que cette affaire renvoie immédiatement à une autre, plus ancienne : le meurtre d’Ilan Halimi en 2006, après 24 jours de séquestration, et le temps qu’il avait fallu à l’époque pour que le caractère antisémite de son enlèvement soit admis par les enquêteurs et les journalistes.
Cela dit, les choses n’ont-elles pas changé depuis ?

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