Sa mission : stimuler l’innovation dans tous les secteurs de l’économie, des industries traditionnelles aux startups du numérique. Avi Hasson milite pour davantage de partenariats entre la French Tech et la Silicon Wadi, deux écosystèmes qui ont beaucoup en commun, mais qui s’ignorent toujours. Il explique à La Tribune les défis de la scène startup israélienne pour les deux prochaines décennies.

“Comme Israël, la France dispose d’une excellente recherche, d’ingénieurs de qualité, d’entrepreneurs créatifs et de belles startups. Et nos deux écosystèmes ont besoin de grandir. Or, il existe aujourd’hui un réflexe de se tourner vers les Etats-Unis, mais peu vers Israël. L’idée sous-jacente derrière cette volonté de collaboration est d’ouvrir le champ des possibles. De développer des partenariats dans la recherche, d’encourager les entrepreneurs, les investisseurs, les capitaux-risqueurs et les grands groupes -qui doivent eux-aussi innover pour perdurer-, à prendre conscience des opportunités de business en Israël, et vice-versa. Pour créer ce réflexe, il faut intensifier les partenariats et faire preuve de pédagogie auprès du monde économique.

Je tiens à préciser qu’en Israël, cette culture de la coopération est présente depuis longtemps. Nous avons commencé avec les Etats-Unis, dès 1977, mais aujourd’hui, nous avons des accords bilatéraux avec des pays du monde entier. L’Europe s’impose déjà comme notre partenaire privilégié depuis vingt ans, mais pas suffisamment dans la high tech. Des entreprises israéliennes sont intéressées à l’idée de travailler avec les entreprises françaises, et inversement, dans tous les domaines, que ce soit dans la santé, le mobile, l’informatique, la cybersécurité… Pour l’heure, de telles synergies sont trop rares, il faut donc les stimuler.”

Publié dans IsraëlValley le 19 juin 2017, lire l’intégralité ici

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