Par: Anna Mahjar-Barducci et Amiel Ungar *

La Russie officielle insiste sur le fait que, malgré les sanctions occidentales, la Russie n’est pas isolée, et forme même un nombre croissant d’alliances. Les liens de la Russie avec l’Iran et la Turquie ont été mis en évidence, et la vente récente du système de défense antiaérien S-400 à la Turquie, qui a creusé un fossé entre Ankara et Washington, a été une cause d’exultation. Avec l’effondrement du système de contrôle des armements de l’ère soviétique, les commentateurs russes se sont rassurés en se disant que la Russie n’était pas seule face aux États-Unis, que son pouvoir militaire se trouvait renforcé par le pouvoir économique et militaire de la Chine, dans le cadre d’une alliance militaire intégrale.

Malgré ce climat d’auto-complaisance, les commentateurs russes se sont demandé s’il était possible de parler d’alliance au sens où l’en entend en évoquant l’OTAN ou le Pacte de Varsovie, avec des partenaires qui partagent des objectifs politiques et stratégiques. Ainsi, parallèlement à la vision triomphaliste d’une Russie alignant les nouveaux partenaires alliés, une vision plus sceptique s’est également exprimée.

Lire le rapport original en anglais ICI

*Anna Mahjar-Barducci est directrice du Projet d’études des medias russes ; Amiel Ungar est analyste et rédacteur du Projet d’études des medias russes

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