Tom Harb, coprésident de la Coalition américaine du Moyen-Orient pour la démocratie, a déclaré dans une interview diffusée sur la chaîne Al-Alam (Iran), le 7 mars 2019, que les Palestiniens avaient refusé la paix avec Israël dès le plan de partage de 1947. Les Palestiniens ne proposant toujours aucune solution, les pays arabes préfèreraient désormais se concentrer sur leurs propres intérêts. Il a ajouté que l’économie libanaise était faible et que les entreprises étrangères n’étaient pas disposées à investir à cause de l’influence incontrôlée du Hezbollah. Extraits :

Tom Harb : En 1948 [sic], il y a eu la résolution [de partage] des Nations unies, et c’est à ce moment-là que les Palestiniens ont commencé à opposer leur refus. Ce refus persiste à ce jour. […] Les pays arabes disent : « Les Palestiniens refusent toujours tout, mais ils n’offrent pas de solution. Sommes-nous voués à être à jamais pris dans le tourbillon d’une tempête politique et sécuritaire ? Ou souhaitons-nous pouvoir enfin penser à notre économie et à notre industrie ? » […]

Lorsque Bachar Al-Assad détruisait le camp de réfugiés de Yarmouk et son père les camps de réfugiés de Nahr Al-Bared et de Badawi à Tripoli, étaient-ils occupés à libérer la Palestine ? […]

Le Hezbollah a pointé ses armes sur le front intérieur libanais en 2008. Aujourd’hui, il dépend de l’Iran et dispose de missiles que même l’armée libanaise n’a pas. On devrait demander pourquoi notre économie n’est pas forte au Liban.

Animateur : À cause des sanctions américaines…

Tom Harb : Aucune entreprise étrangère n’est disposée à investir au Liban, qui nous rappelle Europe de l’Est après l’effondrement de l’URSS. Pour la simple raison que [le Hezbollah] fait peur et échappe au contrôle de l’État.

Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

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