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Le journaliste libanais Salem Zahran a affirmé que, lors d’un voyage médical aux Etats-Unis, l’émir du Koweït a été contraint par Trump d’annuler un contrat de 11 milliards de dollars avec les Chinois et de signer un contrat plus coûteux avec des sociétés américaines.

Il a ensuite rappelé qu’en 2005, le président syrien Bachar Al-Assad avait qualifié Fouad Siniora, alors Premier ministre du Liban, d’« esclave des esclaves », affirmant que c’était une description exacte de la réalité dans le monde arabe. Zahran a dénombré « deux types d’Arabes : ceux qui prennent volontairement en marche le train américain, en applaudissant, et ceux qui y sont forcés, comme le Koweït ». Et d’ajouter que bien qu’ils ne dépassent pas 21 millions, « les [juifs] dirigent le monde ». Les propos de Zahran, tenus lors d’une interview le 13 septembre 2018 sur la chaîne télévisée libanaise Al-Manar, ont suscité la controverse dans les médias arabes. Extraits :

Salem Zahran : L’émir du Koweït s’est rendu aux États-Unis pour des examens médicaux, comme à son habitude. Soudain, il a reçu un appel de la Maison Blanche… Cette histoire a été racontée par un diplomate de haut rang. Il a reçu un appel de la Maison Blanche et on lui a dit qu’il avait un rendez-vous avec Trump. Il s’est présenté au rendez-vous avec Trump, qui a duré cinq minutes. Trump lui a dit : « Vous avez signé des contrats d’une valeur de 11 milliards de dollars avec la Chine. Demain, à 16 heures, des sociétés américaines viendront chez vous pour conclure les mêmes transactions. Annulez vos transactions avec les Chinois et signez avec les Américains. Cela vous coûtera plus cher – 14 milliards de dollars – mais la qualité est meilleure. » Le lendemain, à 16 heures, son Altesse Royale a signé les nouveaux contrats et annulé ceux qu’il avait déjà conclus. Puis on lui a dit : « Le cabinet d’avocats va vous prendre 50 millions de dollars pour faire annuler les contrats. » Telle est la situation des Arabes aujourd’hui. Nous aimons le Koweït et son émir, mais malheureusement… Lorsque le président Assad a traité un des [dirigeants arabes] d’« esclave d’un esclave », beaucoup de gens se sont mis en colère et ont dit que ce genre de propos était inapproprié, pourtant c’est la meilleure description de la réalité du monde arabe. Il existe deux types d’Arabes : ceux qui prennent volontairement en marche le train américain, en applaudissant, et ceux qui y sont forcés, comme le Koweït, de crainte que [les Américains] enflamment toute la région contre eux. […]

Rendez-vous dans n’importe quel pays européen et demandez combien de juifs y vivent. Lorsque j’étais à Vienne, par exemple, j’ai demandé combien de Palestiniens y habitaient et on m’a dit qu’il y en avait environ 100 000. Quand j’ai demandé le nombre de juifs, on m’a répondu quelque 1 200. Mais qui contrôle la ville ? Les juifs. 

Animateur : Bien sûr. 

Salem Zahran : Ils contrôlent le commerce, le « centre-ville », les banques, les cabinets d’avocats et les médias. Point final. Je ne sais pas si les téléspectateurs le savent, mais le nombre de juifs dans le monde ne dépasse pas 21 millions de personnes. Cela équivaut à environ un quart de la population égyptienne. 

Animateur : C’est comme le Caire… 

Salem Zahran : Exact. Le Caire et Shobra. Vingt millions de gens entrent et sortent du Caire et de Shobra tous les jours. Les [juifs] dirigent le monde.

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