Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV

Lors d’une conférence de presse du 7 juillet 2018, Mohamed Issa, ministre algérien des Affaires religieuses et des Waqfs, a défendu l’imam Mohamed Tataï de la Mosquée Ennour de Toulouse, au centre d’une vive polémique après son utilisation d’un hadith antisémite, dans un sermon du vendredi traduit par MEMRI (voir la vidéo de MEMRI en français). Issa a accusé les « médias extrémistes » d’offenser l’islam et déclaré que l’imam Tataï, qui est d’origine algérienne, est « trop pur » pour violer les lois du pays dans lequel il officie. L’imam Tataï lui-même a récemment présenté ses excuses, objectant que le hadith avait été « décontextualisé » et « falsifié » (voir la vidéo de MEMRI en français). Extraits : 

Mohamed Issa : Cheikh Mohamed Tataï est originaire de Biskra. Il vient d’une famille d’érudits du Coran de Biskra. Il est trop pur pour commettre l’erreur de violer les lois du pays dans lequel il officie, ou les principes défendus par les lois du pays dans lequel il officie. La réponse que j’ai obtenue du recteur de la mosquée de Paris – ou plutôt, du conseil religieux de la mosquée de Paris, qui a été convoqué en présence du Cheikh Tataï – est que le Cheikh Tataï a été disculpé des accusations, et nous, en Algérie, adoptons et défendons cette position. Nous espérons que les médias extrémistes cesseront d’offenser l’islam, car la mosquée de Toulouse fait partie des mosquées qui appellent à l’intégration des communautés [musulmanes] en Europe et au respect des lois.

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