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Dans un sermon du vendredi 11 août 2017 prononcé en anglais en Caroline du Sud, le cheikh égypto-américain Mohammed Sayyed Adly a déclaré que l’homme possède la femme et que les femmes devreaient être « telles des prisonnières entre vos mains ou dans votre maison ». Selon lui, l’époux ne doit pas maltraiter sa captive, de même qu’on ne doit pas maltraiter les chats ou les chiens. Cheikh Adly, directeur du Centre islamique de Columbia, en Caroline du Sud, a tenu des propos similaires dans le passé. Dans un sermon délivré en 2014, il conseillait aux hommes de sa congrégation d’épouser une vierge, comparée à une « bouteille propre ». Ce sermon a été mis en ligne sur la chaîne YouTube de Cheikh Adly le 2 octobre 2014. Extraits :

11 août 2017

Mohammed Sayyed Adly : L’homme est responsable de la femme. Il est sa tête, son propriétaire et le patron, et c’est lui qui la corrige quand elle s’égare. Ceci parce que les hommes sont meilleurs que les femmes. L’homme, en général, est meilleur que la femme. Tous les hommes ne sont meilleurs que toutes les femmes, mais les hommes, en général – Allah les a glorifiés. Telle est la Sunna d’Allah ! Certains disent que cet homme est fou. Il vieillit. Il ne sait pas de quoi il parle. Il y a un problème. Il nous faut un nouvel imam. Vous pouvez avoir un nouvel imam, mais je reste avec le vieux. « On reste avec l’original. » […]

Oui, je sais que je suis en Amérique et que nous avons la liberté d’expression. C’est ce en quoi nous croyons. Si vous croyez en autre chose qu’en la parole d’Allah, oubliez tous ces trucs idiots. Allah a dit : « [Les hommes] sont élevés. Le mot est « élevés ». Allez le chercher dans le dictionnaire – arabe, anglais, espagnol, français – « élevés ». « Parce qu’Allah en élève certains au-desus des autres. » En conséquence, vous verrez que le Prophète nous a dit : « Une nation ayant une femme comme dirigeante ne réussira jamais. » Cela fait partie de la tutelle. Aucune nation qui a une femme pour chef ne pourra jamais réussir. […]

Le Prophète a dit que lorsque l’un d’entre vous… si votre femme demande la permission d’aller à la mosquée, ne l’empêchez pas d’aller à la mosquée. Il dit qu’une femme ne peut pas quitter sa maison sans demander l’approbation de son mari, même pour aller dans le meilleurs des lieux ou pour accomplir la meilleure des actions, c’est-à-dire la prière. Qu’allez-vous dire quand le Prophète [lui-même] a dit : « Il n’y a pas de mariage sans tuteur. » Nul mariage n’est accepté en islam sans tuteur. Il a précisé dans un autre hadith qu’une femme ne peut donner de femme en mariage, pas même sa propre fille. Ce doit être le père. Si le père est mort, le frère. Si le frère est mort – il y a… Il y a d’autres personnes, qu’Allah ou Son Prophète ont nommées. […]

Une femme n’est pas censée recevoir quelqu’un ou autoriser quelqu’un [à entrer] chez elle sans l’approbation de son mari. Mes frères et sœurs, c’est dans la religion, dans les livres du hadith, dans le Coran. Je n’invente rien. Oui, je sais que je vis en Amérique. Oui, je sais. Et je sais que j’ai le droit à la liberté d’expression et je parle de ce en quoi je crois, et non de ce que je pense. […]

Une femme ne peut voyager sans tuteur. Je ne parle pas de n’importe quel membre de la famille – il doit s’agir d’un tuteur. Cest-à-dire d’un homme qui ne peut en aucun cas l’épouser : son père, son fils ou son frère. […]

Craignez Allah face aux femmes. Soyez droit, soyez juste, soyez gentil, soyez doux, soyez toutes ces bonnes choses. Parce que les femmes sont comme des prisonnières entre vos mains ou dans votre maison… En captivité ! Elle se trouve dans une certaine forme de captivité. Une captive ! C’est une prisonnière. C’est le terme : « Ta captive ». Cela ne veut pas dire qu’il faut les maltraiter, parce que nous, musulmans, ne maltraitons pas les captifs. Nous ne maltraitons pas non plus un chat ou un chien. […]

2 octobre 2014

Comment puis-je déterminer si ma femme est vertueuse ou non ? Selon son comportement, sa façon d’agir, de se comporter. Cela a été résumé en quatre ou cinq qualités. Numéro 1 : le prophète Mohammed décrit une femme vertueuse en ces termes : « S’il la commande, elle lui obéit. » S’il la commande… Réfléchissons un peu au mot du hadith : « lui a ordonné ». Certaines épouses disent : « Ne me parle pas comme ça. » « Je ne suis pas ton esclave. » « Pour qui te prends-tu ? » Mais peu importe qu’il vous donne un ordre, vous dise « excuse-moi » ou « s’il te plaît ». Cela ne vous donne pas de raison d’être désobéissante. Même s’il vous donne un ordre, [vous lui dites :] « Oui, monsieur. »

Nous parlons bien ainsi aux infidèles. Certains d’entre vous aussi, non ? « Oui, monsieur », « oui, madame. » Pas vrai ? Et pourquoi ? Vous savez bien qu’il ou elle est un infidèle. Vous savez qu’ils vous haïssent, n’est-ce pas ? Mais ce ne sont que des « oui, monsieur », « oui, madame ». Pourquoi donc ? Le chèque. M. Vert [couleur du dollar américain]. Ok ? Parce que vous savez que quand vous dites… Vous commencez à grincer des dents, à rouler des yeux, à regarder de haut en bas, en direction de telle femme, qui est votre patron, ou de tel homme, qui est votre patron au boulot… « Excusez-moi, vous avez dit quelque chose ? » « Non, monsieur, j’ai rien dit, monsieur. » Pourquoi ? Parce que vous connaissez la valeur du dollar, n’est-ce pas ? De M. Vert. Vous connaissez la valeur du dollar et c’est pourquoi vous allez dire : « Oui, monsieur », « oui, madame ». Et tout ce qu’on vous a ordonné de faire, vous allez le faire.

Une femme sage, une femme vertueuse, pensera aux « verts » [pâturages] du Paradis, qu’Allah a promis et qui sont beaucoup plus grands qu’un dollar. Pour le Paradis, elle dira « oui, monsieur », « oui, mari », « oui, mon bien-aimé ». Oui. Vous n’aimez pas la façon dont il a parlé ? En bien, nous n’enseignons pas aux frères à mal se conduire avec leurs épouses. Mais envisageons le pire des scénarios : il lui a donné un ordre. Qu’est-elle censée faire ? Obéir. Tant que votre mari ne vous ordonne pas quelque chose de haram [interdit] et ne vous demande pas de faire une chose qui dépasse vos capacités d’être humain, exécutez-le, ou au moins essayez. […]

Quand il la regarde, il y trouve du plaisir… Cela va… Elle va lui faire plaisir… Une femme devrait savoir mieux que nous comment être agréable à son mari… Elle n’a pas besoin de mille dollars par mois pour paraître belle aux yeux de son mari. Elle n’a pas besoin d’une armoire pleine de vêtements d’un mur à l’autre pour plaire à son mari. […]

Une femme sait comment faire plaisir à un homme. Elle n’a pas besoin d’aller à l’Université de Harvard pour ça, d’accord ? Elle n’a pas besoin d’une encyclopédie, d’un magazine Burda ou d’un magazine de mode. Elle n’a besoin de rien, car elle est femme par nature. Tout ce qu’il faut, c’est qu’à cinq heures – une demi-heure avant votre retour à la maison – elle saute sous la douche pendant cinq minutes, enlève ce vêtement, cette robe qu’elle porte, qui sent les oignons et l’ail et toutes sortes de choses, et se mettre autre chose. Elle prendra une brosse à cheveux pendant une minute et fera comme ça, et c’est tout. [Elle] affichera un sourire en allant ouvrir la porte à son mari, pour l’accueillir, faire qu’il se sente chez lui en rentrant. Le simple fait de la regarder lui fera plaisir. […]

Le Prophète nous a conseillé d’épouser une femme vierge. […]

Épouse une vierge parce que son utérus est beaucoup plus propre. Il n’a jamais porté de bébé avant. Elle n’a pas eu – comment dit-on ? de fausse couche. Elle n’a pas eu d’avortement. Elle n’a pas eu de petit ami, de petite amie… toutes ces bêtises… Elle ne connaît rien de tout cela. C’est une bouteille propre, qui n’a jamais rien renfermé. D’accord ?… Sa bouche et son haleine sont bien meilleurs, et elle ne connait pas trop de trucs ni ne joue trop de jeux. Elle sera satisfaite du peu qu’il lui donne, alors qu’une femme qui a été mariée ou qui a eu un petit ami, et a traversé toutes ces histoires au lycée – en essayant ceci et cela… Elle a déjà roulé sa bosse, comme on dit. […]

Parmi les qualités d’une femme vertueuse, on compte sa capacité à vous donner des enfants. Certains disent : comment savoir si ma femme me donnera des enfants ou pas ? Certains érudits expliquent que vous pouvez le savoir en vous renseignant sur l’histoire de la famille : si elle a des sœurs qui ont déjà été mariées – ou sa mère, en fonction du nombre d’enfants [qu’elles ont]. Combien de frères as-tu ? Combien de sœurs as-tu ? Car c’est l’un des objectifs du mariage : accroître le nombre [de membres] de la nation du prophète Mohammed, le nombre de ceux qui glorifient le nom d’Allah et offrent des prières. […]

Un homme a donné sa fille en mariage, ou il a voulu que sa fille se marie, mais elle a refusé et il l’a donc conduite au Prophète. Il lui dit : « Ma fille refuse de se marier et je veux qu’elle se marie. » [Le Prophète] dit : « Obéis à ton père. » Elle répondit : « Je jure par Celui qui vous a envoyé avec la vérité que je ne me marierai pas tant que vous ne m’aurez pas dit quels sont les droits du mari sur sa femme. Je n’entreprendrai rien sans savoir ce que cela implique. Dites-moi d’abord, ô Prophète d’Allah, quel sont les droits du mari sur sa femme. » Alors il lui a dit les droits d’un mari sur sa femme : [Même] s’il a une plaie, que du pus et du sang en sortent, et qu’elle la nettoie en la léchant avec sa langue, elle ne remplira pas les droits du mari sur elle. Quelqu’un a-t-il entendu cela ? C’est effrayant. Je dis : Dieu merci, je suis un homme, pas une épouse ni une femme. J’aurais peur de me marier. Si son nez saigne et que du mucus et toutes sortes de choses en sortent, et qu’elle le lèche avec sa langue, elle ne remplit toujours pas ses droits sur elle. […]

Le Prophète a dit que quand un homme convie sa femme dans son lit et qu’elle refuse, et qu’il passe la nuit en colère contre elle en conséquence, les anges d’Allah la maudissent jusqu’au matin. Ainsi, une femme vertueuse se rend toujours disponible pour son mari, parce qu’Allah l’a créée pour servir de moyen et de protection, pour empêcher [l’homme] d’aller vers ce qui est haram. Une dernière chose que je veux dire est qu’une femme vertueuse permet aussi à son mari d’être le chef, d’être aux commandes, d’être le patron – peu importe comment vous appelez cela – parce qu’Allah a dit : « Les hommes sont responsables des femmes. » Ainsi, une femme doit permettre à son mari d’avoir le dernier mot à la maison. Elle peut donner son opinion ou dire ce qu’elle pense, mais elle doit comprendre que la tutelle et la direction, et celui qui porte la culotte à la maison, c’est l’homme et non la femme. Nous ne vivons pas à l’américaine. Nous vivons à la manière islamique, à la manière de la Sunna.

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