Une fourgonnette a foncé dans la foule sur les Ramblas, artère emblématique de la ville espagnole de Barcelone, jeudi 17 août, faisant au moins 13 morts et plus d’une centaine de blessés, dont une quinzaine grièvement, selon le gouvernement catalan.
L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué l’attaque dans un message diffusé par son organe de propagande Aamaq, selon le site spécialisé SITE. La police locale a qualifié le drame d’attentat terroriste.
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, s’est rendu immédiatement à Barcelone, où l’exécutif régional séparatiste prétend faire sécession.
« Nous sommes unis dans la douleur. Mais nous sommes surtout unis par la volonté de mettre fin à cette folie et à cette barbarie. »
Quelques heures plus tard, dans la nuit de jeudi à vendredi, un deuxième attentat sur le même mode opératoire est survenu à Cambrils, à 120 km au sud de Barcelone. Un deuil national de trois jours a été décrété à partir de vendredi.