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Selon le chercheur irakien Ghalib Al-Shahbandar, « s’il y a quelque chose de criminel dans les programmes des écoles primaires et secondaires, c’est l’enseignement de l’histoire islamique qu’il faut le trouver ». En effet, l’histoire islamique enseignée serait porteuse d’ »illusions » et d’ »exagérations ». « Nous devrions présenter les massacres et l’injustice aussi bien que les victoires et les bonnes actions », a-t-il aussi dit dans une interview diffusée sur la chaîne télévisée irakienne Dijlah et mise en ligne sur YouTube le 6 mai 2017. Extraits :
Ghalib Al-Shahbandar : S’il y a quelque chose de criminel dans les programmes des écoles primaires et secondaires, il faut le trouver dans l’enseignement de l’histoire islamique. Savez-vous pourquoi ? Parce que l’histoire islamique est présentée comme tout droit tombée du ciel. On n’y trouve que des histoires de bravoure, de victoires, de compassion, comme s’il n’y avait jamais eu de sang, de meurtres, d’oppresseur musulman… Les programmes d’histoire de nos écoles orientales arabes sont fantasmatiques et exagérés. On nous présente l’histoire de l’islam comme un rayon de lumière. On devrait présenter le bien comme le mal. Nous devrions présenter les massacres et l’injustice aussi bien que les victoires et les bonnes actions ». On devrait nous accorder le mérite [du développement] de l’Europe. Sans l’Andalousie et Averroès, l’Europe ne serait pas l’Europe.
Journaliste : Monsieur, Monsieur…
Ghalib Al-Shahbandar : Mais il y a aussi eu des massacres. Cette histoire a été supprimée du [programme] scolaire. […]