Le président de cette institution s’est fait le relais des critiques sur le fait que ce meurtre, perpétré dans le quartier de Belleville, dans le 20e arrondissement de Paris, n’ait pas (pas encore ?) été qualifié d’antisémite, ce qui constitue une circonstance aggravante aux yeux du code pénal. Un manque que n’a pas manqué de fustiger le président du Crif, lequel avait jugé auparavant le traitement médiatique de l’affaire minimaliste.

Avant de héler Emmanuel Macron : “C’est pourquoi, monsieur le président de la République, il est essentiel que le caractère antisémite de ce meurtre soit inscrit au dossier, pour que le procès à venir soit aussi celui de l’antisémitisme qui tue aujourd’hui en France”. Un appel qui, en raison de la séparation des pouvoirs, n’appartient évidemment pas au chef de l’État, mais auquel ce dernier a répondu :

En dépit de ses commentaires avares sur les affaires en cours, Emmanuel Macron est finalement sorti de ses habitudes pour l’occasion. “Malgré les dénégations du meurtrier, la justice doit faire désormais toute la clarté sur la mort de Sarah Halimi”, a indiqué le président de la République, sous les vivats de l’assistance.

Publié dans LCI le 17 juillet 2017, lire l’intégralité ici

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