Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV
Abd Al-Hadi Mahfouz, président du Conseil national des médias libanais, a participé à un débat le 6 novembre 2019 sur la chaîne Mayadeen (Liban), au sujet du retrait des comptes du Hamas, du Hezbollah et du Djihad islamique sur les réseaux sociaux. Mahfouz a déclaré que les principales sociétés de médias mondiales étaient contrôlées par le lobby israélien et, plus particulièrement, par MEMRI, qu’il a qualifié d’institut médiatique juif international exerçant « une grande influence » sur ces sociétés.
L’interview était précédée d’un graphique sur le « double standard numérique » que les médias sociaux appliqueraient aux mouvements de la « résistance ».
Mahfouz a fait des déclarations similaires dans le passé, suite à un projet de loi du Congrès américain traitant de l’incitation à la haine de la part des radiodiffuseurs arabes : Voir MEMRI en français Le chef du Conseil national des médias libanais : MEMRI est derrière le retrait de la chaîne de télévision iranienne du satellite Eutelsat, 8 avril 2013. Extraits :
A l’écran : Double standard numérique
Suspension des comptes de la chaîne télévisée libanaise Al-Manar et d’autres comptes qui soutiennent la résistance sur les médias sociaux.
Suppression des comptes Twitter du Hamas.
Suspension du réseau Quds News Network palestinien de toutes les plateformes [de médias sociaux] sans avertissement préalable.
[Apparaissent sur l’écran des photos et les noms des membres du Congrès Brian Fitzpatrick, Josh Gottheimer, Max Rose et Tom Reed].
Ces membres du Congrès ont averti le PDG de Twitter que ces comptes devaient être supprimés.
Cette campagne a débuté en 2016.
Les Nations unies sont restées silencieuses sur la suspension de ces comptes.
Mais elles ont condamné le blocage d’Internet en Irak, le considérant comme une atteinte à la liberté d’expression. […]
Abd Al-Hadi Mahfouz : Les médias de la résistance ont joué un rôle majeur en exposant le caractère mensonger des déclarations sur la supériorité de l’armée israélienne. Les cameramen et les journalistes qui accompagnent la résistance armée ont été une source d’information efficace sur ce qui se passe sur le terrain. Il convient de noter qu’environ 400 sociétés de médias constituent la source de [toute] l’information. La plupart de ces [sociétés] sont américaines, européennes et japonaises. Ces sociétés sont contrôlées par le lobby israélien, et plus précisément par un certain institut médiatique israélien… Il s’agit plutôt d’un institut médiatique international, en ce sens qu’il est juif. Cet institut s’appelle MEMRI, et il exerce une grande influence sur ces entreprises.