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Abolfazl Bahrampur, interprète et traducteur du Coran iranien, a été interviewé sur la première chaîne iranienne le 26 novembre 2019. Il a déclaré que selon le Coran, la punition réservée aux manifestants devrait être la mort par agonie ou l’amputation de la main et du pied opposé.
Et d’ajouter que la punition devait être exécutée en public et sur les lieux du crime et qu’ils devaient être crucifiés, afin de dissuader « ceux qui attendent dans les coulisses les ordres de l’Amérique ». Il a affirmé que tuer 10 000 manifestants ne serait pas exagéré. Extraits :
Abolfazl Bahrampur : Ceux qui ont agi comme les soldats armés de l’Amérique dans ces manifestations, et qui ont causé ces troubles, pensant qu’ils nous dérangeraient et nous feraient honte aux yeux du monde, ceux qui sont aujourd’hui en état d’arrestation… Que préconise le Coran à leur égard ? Laissez-moi vous lire un verset.
Journaliste : Oui, vous l’avez préparé…
Abolfazl Bahrampur : Le verset 33 de la Sourate Maidah dit… Vous-même et les téléspectateurs allez apprécier cela et voir comment le Coran entre dans les détails sur ces sujets. Je vais expliquer les termes un à un. « Effectivement » – ce qui signifie que cela est sans équivoque – « … la récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre » – cela signifie qu’ils provoquent la corruption, le chaos, l’insécurité etc. Que faire d’eux ? Trois décisions sont rapportées, qui s’appliquent à ceux qui sont aujourd’hui incarcérés dans nos prisons. En premier, « ils doivent être abattus ». Le Coran ne dit pas qu’ils doivent être « tués ».
Journaliste : Que signifie yuqattalu ?
Abolfazl Bahrampur : Ah ! Premièrement, ils doivent mourir d’agonie, et pas simplement être tués. C’est ce que dit le verset. […] « ou crucifiés », ce qui signifie qu’ils doivent être pendus, ou qu’il faut que leur main et leur jambe opposées soient coupées ». Ecoutez. Si nous appliquons cette mesure une fois, ceux qui avaient préparé le prochain round n’oseront pas le faire. Ce verdict doit être appliqué en public et à l’endroit même où le crime a été commis.
Journaliste : Ils doivent être exécutés ou punis, n’est-ce pas ?
Abolfazl Bahrampur : Oui. [Le Coran] poursuit en nous expliquant comment procéder à l’amputation : la main droite avec le pied gauche. C’est extraordinaire. Vous devez couper quatre doigts de la main droite et quatre orteils du pied gauche, puis vous pouvez les relâcher dans la société. « … Ou bien qu’ils soient expulsés du pays. » Cela signifie les exiler. Le Coran ne dit pas qu’il faut les envoyer à Shiraz pour profiter du beau temps. Ils doivent être envoyés en haute mer – nous pouvons trouver quelque épave d’un navire – et ils doivent y passer le reste de leur vie jusqu’à la mort. […]
Ceux « qui font la guerre [contre Allah] » sont ceux dans la société qui utilisent des armes – des armes à feu, des armes blanches, ou même des pierres – pour mettre en péril la sécurité publique et semer la peur sans raison. […] Une fois qu’ils sont arrêtés, la repentance n’est plus acceptable. C’est la position du Coran. […]
Lorsque quelqu’un établit un centre destiné à une activité criminelle… J’ignore comment cela s’appelle… Ils organisent des fêtes mixtes, où il y a beaucoup d’obscénité…
Journaliste : Est-ce un verset coranique ?
Abolfazl Bahrampur : C’est ce que disent les commentateurs, dans leur description des catégories de personnes qui font la guerre à Allah. C’est une autre catégorie. […]
Selon le Coran, la punition [prévue pour] les gens que nous avons arrêtés est d’être abattus. Ils ne doivent pas être tués d’une seule balle et c’est tout. Après tout, ils aimeraient bien pouvoir mourir rapidement. […]
D’abord, ils doivent endurer toutes ces souffrances, puis ils doivent être crucifiés aux yeux de tous, afin que ceux qui attendent les ordres de l’Amérique dans les coulisses voient que ces gens ont été pendus, et ils serviront d’exemple pour les autres. […]
[Les Kharijites] ont attrapé une femme dans la rue et lui ont demandé : « Reconnais-tu Ali [comme ton chef] ? » La femme a dit : « Bien sûr. Il est mon imam. » La femme était enceinte. Ils lui ont ouvert le ventre, ont extrait le fœtus, et ont tué la femme d’une horrible façon. Ce faisant, ils ont mis en péril la sécurité de la société. L’Emir des Croyants [Ali] les a combattus et a tué 4 000 d’entre eux. Savez-vous ce qu’il a dit lorsqu’il a terminé ? Il a dit : Si je tue 4 000 [hommes] pour la sécurité du public, ce n’est pas exagéré. Vous comprenez ? Si nous tuons 10 000 Iraniens qui servent dans les rangs de l’infanterie de l’ennemi, ce ne sera pas une exagération, à la lumière de ce verset. La sécurité est très importante. Sans sécurité, il n’y a rien. C’est très important. C’est l’opinion de l’Emir des Croyants et après tout, nous sommes chiites. De nombreux non-chiites agissent également de la sorte.