Par : B. Chernitsky et S. Schneidmann *

L’été dernier, le Fatah a organisé des camps d’été pour enfants et adolescents, d’une durée de plusieurs jours, en coopération avec divers appareils de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP). Certains d’entre eux se tenaient dans des bases des Forces de sécurité de l’AP en Cisjordanie et avaient un caractère militaire. Ils comprenaient des entraînements physiques et des défilés, ainsi qu’une formation à l’assemblage et au démontage d’armes. Les participants portaient des uniformes de style militaire.

Dans d’autres camps, les jeunes portaient des vêtements civils, mais participaient à des activités en coopération avec les forces de sécurité nationale, dont certaines ayant des contenus politiques, tels que la glorification de « martyrs » comme Dalal Al-Mughrabi – commandante adjointe du massacre de la route côtière du 11 mars 1978 , dans lequel 35 Israéliens ont été tués et 71 blessés – souvent choisi comme objet d’éloge par le Fatah et l’AP, notamment à l’occasion de l’anniversaire de la mort d’Al-Mughrabi. [1]

Les camps comprenaient également des activités centrées sur le droit au retour et sur Jérusalem. L’importance accordée à ces thèmes transparaissait dans les noms choisis pour les camps, tels que le camp des Martyrs d’Al-Aqsa, le camp des Gardiens d’Al-Aqsa et le camp des Pionniers d’Al-Aqsa.

Les camps d’été organisés par le Conseil supérieur de la jeunesse et des sports de l’OLP, en coopération avec les Forces de sécurité nationale, proposaient des contenus similaires (voir la Partie I de cette série). Le mois dernier, MEMRI a publié un rapport sur les camps d’été organisés par le Hamas (cliquez ici pour lire le rapport en français). 

* B. Chernitsky et S. Shneidman sont chargés de recherche à MEMRI. 

Lire le rapport dans son intégralité en anglais

 

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