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L’ancien vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Sheikholislam, actuel conseiller du ministre des Affaires étrangères Zarif, a démenti les informations selon lesquelles Téhéran retirerait ses forces de Syrie, si la situation se stabilise. Dans une interview le 18 août 2018 à la chaîne télévisée irakienne Al-Nujaba, il a déclaré : « Tant que l’Etat syrien voudra de nous, nous resterons », ajoutant : « Tant que le Plateau du Golan sera occupé, la Syrie voudra que nous restions, puisqu’elle ne peut compter sur l’aide de personne, hormis la nôtre, pour libérer ses terres de l’occupation israélienne. La Syrie ne recevra pas l’aide de la Russie pour libérer le plateau du Golan, uniquement la nôtre. » Extraits :
Animateur : On parle beaucoup de vous expulser du sud de la Syrie ou de la Syrie en général. Selon ces informations, cela se réalisera avec l’accord de la Russie et dans le cadre d’un accord [russe] avec l’entité sioniste. Certains en Iran ont déclaré que Téhéran serait prêt à se retirer de la Syrie, s’il constate que la situation là-bas est relativement stable. Est-ce vrai ?
Conseiller du ministre des Affaires étrangères iranien Hossein Sheikholislam : Non, non, non. Nous sommes venus en Syrie à la demande de l’Etat syrien. Si l’Etat syrien – l’Etat légitime et officiel – ne veut plus de nous, nous partirons. Tant que l’Etat syrien voudra de nous, nous resterons. Permettez-moi de vous dire en toute honnêteté : tant que le plateau du Golan est occupé, la Syrie voudra que nous restions, car elle ne peut compter sur l’aide de personne, hormis la nôtre, pour libérer ses terres de l’occupation israélienne. La Syrie ne recevra pas l’aide de la Russie pour libérer le plateau du Golan, uniquement la nôtre. […]
