Khadar Bin Muhammad, imam du centre Masjid Bilal Ibn Rabah, dans la ville de Syracuse de l’Etat de New York, a déclaré dans une vidéo mise en ligne sur la chaîne YouTube « The 5:2 Initiative », le 15 mars 2020, que lorsqu’Allah décide de punir les infidèles dans leur pays, Il peut détruire tous ceux qui s’y trouvent. Selon lui, c’est l’occasion pour les musulmans américains de se rappeler qu’ils vivent dans un pays d’infidèles et qu’Allah peut les punir par des moyens tels que le COVID-19, entourés qu’ils sont de péchés maléfiques comme la fornication, l’homosexualité et la consommation d’alcool.
L’imam Bin Muhammad a également fustigé les femmes nonchalantes et négligentes qui ne se couvrent pas les oreilles, le cou, les poignets et les chevilles. Il a expliqué qu’ils faisaient partie de l’awra d’une femme – parties intimes que les femmes ne peuvent montrer aux hommes. « Elles jouent [avec Allah], comme les Juifs », a-t-il conclu. Extraits :
Khadar Bin Muhammad (en anglais) : Nous demandons à Allah d’épargner cette maladie aux musulmans et aux pays des musulmans. […] Puisse Allah nous protéger ici, et même si nous nous trouvons parmi les infidèles, puisse Allah nous prémunir de la punition qu’Allah aurait décidé d’infliger aux infidèles. Puisse Allah nous prémunir de cette punition. Considérez cela comme un rappel du fait que nous nous trouvons entre les mains des infidèles. Lorsqu’Allah décide de détruire les infidèles, Il détruit quiconque se trouve sur cette terre. […]
Si la punition tombe, elle tombe et elle détruit tout le monde. […] Pensez donc à notre situation ici en Amérique. Combien d’entre nous ordonnent le bien et interdisent le mal ? Ou prenons-nous juste nos aises : « je suis là »…
La punition pourrait nous tomber dessus en premier, parce que nous sommes décontractés et détendus dans les pays des infidèles. Le mal est tout autour de nous. Les gens pratiquent la fornication et boivent de l’alcool, [il y a] des homosexuels… Toutes sortes de péchés et ces choses qui existent ici. Et que faisons-nous ? Nous prenons tranquillement nos aises. […]
Cela m’effraie plus que le coronavirus. Qu’Allah puisse décider de me détruire en premier, parce que je vis ici entre les mains des infidèles – et que fais-je exactement pour leur ordonner le bien et leur interdire le mal ? […]
Vous allez sans nul doute mourir. A quoi devez-vous vraiment vous préparer ? Au lieu de vous laver les mains cinq fois, de peur du coronavirus, vous devriez vous repentir. […]
Même les musulmans portent des masques aujourd’hui. Avant ils avaient peur de porter le niqab, disant : « Non, les gens vont se moquer de moi si je porte le niqab à l’extérieur, et m’importuner… » A présent ils se baladent avec de hideux masques bleus sur le visage. […]
Le monothéisme engendre la sécurité et le polythéisme engendre toutes les formes de destruction et de préjudices, l’adoration d’un autre qu’Allah, la croyance en un autre qu’Allah, et l’idée qu’autre chose qu’Allah pourrait vous nuire ou nous affecter. Tout mal vient de là. C’est pourquoi vous voyez que les infidèles sont les plus effrayés. […]
Combien de femmes voyons-nous – puisse Allah les guider et les protéger – se promener chevilles nues ? Ne font-elles pas partie de sa awra [partie à cacher] ? Combien y a-t-il de femmes extrêmement nonchalantes dont les manches remontent jusque-là ? N’est-ce pas une partie de sa awra ? Combien y a-t-il de femmes extrêmement nonchalantes, avec leurs oreilles exposées, leurs cous exposés ? […] Pourquoi sont-elles ainsi négligentes et paresseuses ? Ne devraient-elles pas davantage se soucier de les protéger, comme elles se soucient de se désinfecter les mains ? […]
[Parfois on voit] une dame avec une robe qui remonte jusque-là [il désigne le haut de la cheville]. Comment est-ce possible ? C’est sa awra ! Elle n’est censée la montrer à aucun homme. Mais elles le font comme si de rien n’était. […] C’est sa awra. C’est interdit. Ce sont ses parties intimes. […]
Puisse Allah les guider et nous guider, et protéger les femmes musulmanes et protéger la awra des musulmanes, afin qu’elles ne commencent pas à se dire que c’est acceptable de la révéler. C’est dégoûtant et c’est interdit. On dévoile sa cheville, puis on met une robe moulante… Et elles se montrent, c’est moulant comme ça… C’est que du jeu. Elles jouent [avec Allah], comme les Juifs.
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