Le 1er février 2019, quelques jours après la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, Osama Al-Alfi, ancien rédacteur en chef adjoint du quotidien gouvernemental égyptien Al-Ahram et actuellement éditorialiste du même quotidien, a publié un article intitulé « La vérité concernant l’Holocauste ».

Citant plusieurs négationnistes, il a affirmé que l’Holocauste était une tromperie employée par le mouvement sioniste pour s’emparer de la Palestine, point de départ de son plan visant à prendre le contrôle des ressources et de la politique mondiale. Il a ajouté que les sionistes avaient réussi à « intimider tous les champions de la vérité », par la persécution et des poursuites judiciaires. Extraits :[1]

Le 27 janvier, le monde a célébré la Journée internationale de la mémoire des soi-disant victimes de l’Holocauste. Le mouvement sioniste international a ingénieusement exploité l’Holocauste pour réaliser ses objectifs et ses plans, visant à transformer le judaïsme d’une religion monothéiste en une idéologie raciste – [une idéologie] qui utilise la Palestine comme point de départ d’un plan visant à prendre le contrôle des ressources et de la politique internationale. Cette tromperie a été expliquée par le philosophe et penseur français Roger Garaudy dans son livre le plus connu, Les mythes fondateurs de la politique israélienne.[2] Garaudy fonde son exposé de ce mensonge sur son expérience de combattant de la résistance contre l’occupation nazie de son pays pendant la guerre [Seconde Guerre mondiale], et il accuse les gouvernements de l’entité sioniste en Palestine occupée d’avoir le soi-disant Holocauste et de l’avoir exagéré pour justifier ses crimes barbares contre les Palestiniens. Il souligne le fait qu’il existe des faits scientifiques et historiques prouvant que le chiffre de six millions [de victimes de l’Holocauste] est largement exagéré…

L’historien français Paul Rassinier [3] a [également] mis au jour les mensonges [concernant l’Holocauste], et a contesté son authenticité même dans son livre Le Drame des juifs européens. L’importance de ce livre tient au fait que Rassinier lui-même a été incarcéré dans l’un des camps de torture nazis, présentés comme des crématoires, dans lesquels les juifs auraient été brûlés. Mais dans son témoignage, il nie que l’Holocauste se soit produit et affirme que ce qui s’est produit dans les camps était [seulement] des tortures nazies, nullement différentes des méthodes de torture employées par l’armée française contre ceux qui ont résisté à l’occupation au Maroc et en Algérie. Il est même allé plus loin, affirmant qu’Hitler avait planifié d’installer les juifs à Madagascar comme solution finale au problème juif, qui aurait évité la nécessité de les brûler.

Le célèbre historien Elmer Barnes, qui était chercheur à l’université Columbia de New York, fait aussi partie de ceux ayant contesté l’Holocauste et l’ayant nié… [4] Il a également été persécuté par des moyens judiciaires, à l’instar de Garaudy… et de l’historien britannique David Irving, [5] condamné en 2006 par un tribunal autrichien à trois ans de prison pour avoir nié l’Holocauste dans son livre La guerre d’Hitler. Ainsi, en utilisant le fouet de la prison et des persécutions, les sionistes ont réussi à intimider tous les champions de la vérité. [6]

Lien vers le rapport en anglais

Notes :

[1] Al-Ahram (Egypte), 1er février 2019.

[2] Roger Garaudy (1913-2012) était un philosophe et écrivain français communiste qui s’est converti à l’islam en 1982 et est devenu le champion de la cause palestinienne. Dans la dernière partie de sa vie, il a contesté la véracité de l’Holocauste, en particulier dans son livre de 1996, Les Mythes fondateurs de la politique israélienne (traduit en anglais sous le titre The Founding Myths of Modern Israel). En 1998, il a été inculpé pour négationnisme selon le droit français.

[3] Le politicien français Paul Rassinier (1906-1967) est considéré comme le père du négationnisme. Le sujet principal de son livre de 1964, Le Drame des Juifs européens, était la négation des chambres à gaz dans les camps de concentration, la négation du chiffre largement accepté de six millions de juifs exterminés, et la contestation des témoignages des auteurs des crimes après la guerre.

[4] Harry Elmer Barnes (1889-1968) était un historien américain qui, dans ses dernières années, s’est fait connaître pour son révisionnisme historique et sa négation de l’Holocauste.

[5] David Irving (né en 1938) est un écrivain anglais négationniste, qui a écrit sur l’histoire militaire et politique de la Seconde Guerre mondiale, en se focalisant sur l’Allemagne nazie. Dans ses livres, il soutient qu’Adolf Hitler n’était pas informé de l’extermination des juifs ou, s’il en était informé, qu’il y était opposé.

[5] Special Dispatch No. 7907

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