Cette vidéo est une compilation d’extraits de conférences et de déclarations du cheikh new-yorkais Mufti Muhammad Ibn Muneer au sujet de la polygamie mises en ligne sur Internet. Dans une session de questions/réponses diffusée le 1er février 2019, Ibn Muneer a déclaré que la polygamie était une forme de « concurrence saine » entre femmes, car elles devaient « la jouer serré » et qu’un homme qui demande à sa première épouse la permission d’en prendre une seconde est faible. Ibn Muneer a estimé que les femmes devaient éviter d’être « mesquines » et méprisantes à l’égard de leurs coépouses.
Dans une autre session de Q/R mise en ligne le 30 janvier 2019, Ibn Muneer s’est adressé aux femmes qui disent que la polygamie n’est pas pour elles : « C’est ainsi… Vous vous soumettez à la législation d’Allah, oui ou non ? C’est tout. » Il a expliqué qu’autrefois, les femmes étaient heureuses d’avoir une coépouse pour les aider à soigner les blessures de l’homme et nettoyer son armure ensanglantée à son retour du djihad.
Dans une vidéo mise en ligne le 25 décembre 2016, Ibn Muneer a déclaré que le mariage avec une deuxième femme était un moyen pour les hommes de protéger leur pureté et que c’était un « djihad important » pour les femmes aux prises avec la jalousie devant faire preuve d’humilité dans le « contexte supérieur » de l’islam et de la charia.
Dans la première vidéo d’une série de trois intitulée « La polygamie à la lumière du Kitaab et de la Sunna », mise en ligne le 24 janvier 2015, Mufti Ibn Muneer a déclaré que l’opinion selon laquelle la polygamie était un mal résultait de l’influence des valeurs morales occidentales sur les peuples conquis. Il a précisé qu’on pouvait se poser des questions sur la foi d’une femme musulmane ne permettant pas à son mari de prendre une seconde épouse.
Dans la deuxième vidéo de la série, mise en ligne le 1er février 2015, Ibn Muneer a déclaré que grâce à la polygamie, aussi malheureuses fussent-elles, les femmes faisaient de leur mieux pour être belles, concocter les meilleurs plats à leur mari et leur préparer le bain, en raison de la concurrence constante avec les autres épouses. Il a déclaré : « Vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez [ou] dire ce que vous voulez à votre mari, parce que vous n’êtes pas seule. »
Ibn Muneer, ou Muhammad Ibn Muneer Abdul Hameed, est né à Philadelphie en 1984 de parents musulmans convertis. Il est titulaire d’une maîtrise de hadith de l’Université islamique de Médine. Sa chaîne YouTube, Hadith Disciple, compte plus de 11 000 abonnés et quelque 2 400 vidéos. Il possède également une deuxième chaîne YouTube, Mufti Q & A, qui compte plus de 11 000 abonnés et plus de 700 vidéos. Une vidéo de YouTube dans laquelle Ibn Muneer raconte son histoire a été vue plus de 43 000 fois. Il a récemment effectué des tournées de conférences au Royaume-Uni et en Malaisie. Plusieurs fois par semaine, il diffuse des conférences et des séances de Q/R au cours desquelles il répond aux questions de téléspectateurs du monde entier. Il est actuellement l’imam d’Ahlis-Sunnah Wal-Jamaah dans le Queens, dans l’État de New York. Pour plus d’informations sur Mufti Ibn Muneer, voir MEMRI en français Clips n° 6772 et n° 6894. Extraits :
Le 1er février 2019
Mufti Muhammad Ibn Muneer : La polygamie met en concurrence. les épouses. Quiconque le nie défie le sens commun et la logique. […]
La polygamie est une forme de sagesse pour plusieurs raisons, et notamment parce qu’elle encourage une saine concurrence. […]
La présence d’une autre femme fait qu’elle [la première] doit désormais se battre. Il y a un autre ménage, il y a une autre femme. C’est une cuisine totalement différente. Elle doit la jouer serré. C’est la réalité. […]
La polygamie est un système. Ce n’est pas un choix léger… Il ne s’agit pas de prendre ce qui vous plaît et de laisser ce qui ne vous plaît pas… […]
Si vous devez le cacher… Si vous devez mentir et tricher pour avoir une seconde femme, c’est que votre première femme est totalement incompatible avec le système de la polygamie. […]
S vous demandez la permission de prendre une deuxième femme, vous êtes un homme faible. Le fait de cacher votre polygamie à votre première femme prouve que quelque chose ne va pas chez vous en tant qu’homme. [Vous devriez dire :] « Ecoute, ma sœur, je t’aime, je t’accorderai tous tes droits, je te donne le temps, je te donne l’amour et l’affection dont tu as besoin, je prends une deuxième femme. Je ne le fais pas pas dépit, je ne le fais pas pour te blesser. C’est ce qu’Allah et Son messager ont permis. Tu veux rester ? Tu es la bienvenue. Tu ne peux pas le supporter, c’est trop pour toi ? Va en paix. » […]
Est-ce mal de demander à une nouvelle épouse potentielle, ou inversement, un test complet de dépistage des MST ? Il n’y a rien de mal à cela. […]
Mais assurez-vous, ma sœur, que vous le demandez car vous vous inquiétez vraiment pour sa santé [au mari] et votre santé. […]
Ne le faites pas pour faire de sa vie un Enfer et parce que vous voulez être mesquine et méprisante. […]
Le 30 janvier 2019
Mufti Muhammad Ibn Muneer : Inutile de dire « polygynie » car une femme ne peut épouser plus d’un homme. Dans l’islam, l’anatomie de son corps, de son esprit, de son cœur… Rien dans la façon dont la femme est conçue ne lui permet d’être avec un autre homme. […]
Ce n’est pas un système conçu pour plaire à tous. Ce n’est pas un système qui est là pour tapoter tout le monde dans le dos, embrasser la main ou le front de tout un chacun. Il n’est pas fait pour être en accord avec les goûts, la culture, les points de vue et les opinions de tous, et rien dans la religion d’Allah n’est fait pour cela. […]
Les choses sont comme elle sont. Pourquoi est-ce injuste, comment un homme pourrait-il…, comment, comment, comment… Les choses sont comme elle sont. Et beaucoup de femmes disent : « Ca ne me pose pas de problème, c’est dans le Coran, mais ce n’est pas pour moi… », mais mais mais… Est-ce que te te soumets, oui ou non, à la législation d’Allah ? C’est tout. Aucune autre explication n’est nécessaire. Tu te soumets, oui ou non ? […]
Ne savez-vous pas qu’il fut un temps où une femme félicitait sa coépouse et était heureuse d’avoir une coépouse ? […]
C’est quelqu’un d’autre pour coudre et tisser les tapis. C’est quelqu’un d’autre pour allaiter les enfants et les porter, aller les chercher, préparer les repas. Quelqu’un d’autre pour s’occuper des blessures du mari quand il rentre du djihad, pour coudre et suturer ce trou béant dans sa poitrine. Quelqu’un d’autre qui va nettoyer et frotter l’armure, la saleté, les excréments et le sang de son armure… […]
Souvent, il y a celles que vous négligez et n’épousez pas, mais vous pouvez les épouser en tant que deuxième ou troisième épouse, et il n’y a aucune honte à cela. Il n’y a aucune honte à cela. Une sœur peut dire : « Je ne suis pas la meilleure sœur sur le marché, mais je suis une bonne coéquipière. » […]
Le 25 décembre 2016
Mufti Muhammad Ibn Muneer : Pour ce qui est d’avoir une deuxième femme. Tout d’abord, vous respectez la Sunna du prophète Mohammed. Vous faites revivre sa Sunna, ce qu’il a fait, ce qu’il a promu, encouragé et autorisé. […]
Deuxièmement, vous nourrissez une femme, vous habillez une femme, vous prenez soin d’une femme. […]
Le fait de nourrir une personne est un bien, qui comporte une bénédiction. […]
En outre, le fait que vous preniez une deuxième femme – peut-être est-ce un moyen de préserver votre pureté et de baisser davantage les yeux. […]
Ainsi, vous vous protégez et protégez une autre femme de la fornication. […]
Une femme éprouvant de la jalousie et de l’envie… Une femme qui sent qu’une autre femme lui enlève son mari, envahit son espace et son territoire, vole son mari… Surtout si une femme vient d’un pays occidental moderne ou de mentalité laïque, [comme] l’Amérique, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, où le mode de vie protestant anglo-saxon prédomine… […]
De nombreuses femmes et sœurs, qu’elles soient nées musulmanes, qu’elles soient revenues à l’islam, peu importe le cas… Elles ont, malheureusement, cette conception à présent. […]
Donc, si vous combattez votre nafs [ego], si vous restez dans cette situation et vivez en harmonie avec votre mari et vos coépouses, il ne fait aucun doute que vous menez un djihad important. […]
Et ça peut être encore pire lorsque la femme est plus jeune que vous, ou plus belle en apparence, ou a un meilleur corps, est plus attirante et plus attrayante à ses yeux, etc. Elle a plus de sex-appeal que vous…. C’est une réalité. Nous devons être réalistes quand nous parlons de ces choses. C’est difficile. […]
Vous combattez ces émotions, qui sont naturelles, que la nature a mises là… Vous les combattez, vous les soumettez, vous triomphez de votre nafs, vous vous rapetissez face au contexte supérieur de l’islam, de la charia, de votre mari, de ce qu’Allah permet… Cela ne fait aucun doute, c’est un djihad important. […]
Le 24 janvier 2015
Mufti Muhammad Ibn Muneer : Le musulman moyen suivra aveuglément leur définition de la polygamie. Leur idée de la polygamie – la polygamie est bonne, la polygamie est mauvaise… Selon ce que dit le maître, et c’est regrettable. Il est bien connu dans l’histoire que les peuples conquis ne sont pas seulement affectés par la conquête de leurs corps et de leurs terres, mais aussi par celle de leurs esprits. […]
Et dans de très nombreuses cultures musulmanes, si un homme veut prendre une deuxième femme, les membres de sa famille le regarderont comme s’il commettait un acte d’incroyance. […]
Et de nombreux musulmans, malheureusement… Je l’ai vu et j’ai traité ce problème personnellement, je les ai aidés… Ils préféraient commettre la fornication, Dieu nous en préserve. […]
Et ils trouvaient toutes les excuses dans le livre pour ne pas avoir plus d’une femme. Et c’est extrême, c’est malheureux. […]
Et puis nous avons un petit groupe de musulmans qui disent que la polygamie fait partie de la religion islamique. […]
C’est la bonne perception. La polygamie vient de la religion. […]
C’est une bonne chose. Le point de départ est que c’est dans la Sunna du meilleur de la création, le prophète Mohammed. L’esclave et messager choisi par Allah avait plus d’une femme. Ses compagnons, qui sont la crème de l’humanité, la crème de tous les êtres humains qui aient jamais foulé la surface de la Terre après le Prophète – ont épousé plus d’une femme. […]
« C’est sale, vous ne pouvez pas avoir plus d’une femme, vous ne pouvez pas avoir une femme de cet âge, vous ne pouvez pas avoir une femme, etc…» [Ils] vous dictent votre système de croyance et votre culture. [Ils] viennent sur votre terre, conquièrent votre terre, violent, volent, assassinent, pillent, saccagent, détruisent vos ressources naturelles, mettent en place des responsables corrompus qui feront de votre pays un pays endetté, atteint d’agitation et de souffrance durant des années et des années, et [ils] vous offrent [leur] mode de vie « civilisé ». […]
Ca, c’est une idéologie extrêmement nauséabonde, et si un musulman n’ouvre pas les yeux, ne se réveille pas et ne prête pas attention à ce qui se passe, c’est qu’il y quelque chose qui ne va vraiment pas. […]
Vous ne pouvez pas avoir deux femmes si vous êtes instable. Si vous êtes physiquement faible, si vous ne pouvez pas satisfaire votre première épouse et si vous ne pouvez pas assumer les responsabilités de la première épouse, vous ne pouvez pas prendre de seconde épouse. Nous voyons donc que la polygamie a des règles. Et de même, nous disons aux sœurs : L’homme vous traite gentiment, il vous donne vos droits, il fait ce qu’il doit faire conformément au Coran et à la Sunna, vous ne devez pas dire : « Ne prends pas d’autre femme, je te quitterai si tu prends une autre femme, donne-moi le divorce… » Non. Non. Aucune femme de foi ne dirait cela. En aucune façon. […]
Aucune femme croyante n’irait contre la charia d’Allah.
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Il y a un problème quand votre mari respecte vos droits, vous donne tout ce dont vous avez besoin et plus encore, et vous dites toujours non. Alors, quelque chose ne va pas avec votre foi. […]
Le 1er février 2015
Mufti Muhammad Ibn Muneer : Nous avons également la nation d’ingratitude de la femme envers son mari, dans ce que le messager d’Allah a dit aux femmes dans le hadith. […]
Il a dit : « Faites la charité, car on m’a montré que vous formerez la majorité des habitants du feu [de l’Enfer]. […] Vous êtes ingrates alors qu’on vous traite convenablement. Vous ne respectez pas et vous n’appréciez pas la gentillesse dont fait preuve votre mari à votre égard. » […]
C’est la vérité. Quand une femme se fâche, se met en colère car son mari ne fait pas ce qu’elle veut, elle dit : « Tu ne fais rien pour moi. Tu ne m’aides jamais. Tu n’es jamais là pour moi. » […]
C’est une caractéristique féminine malheureuse. Par conséquent, la notion de femme dont l’homme rentre à la maison tous les soirs, tous les jours, pour qu’ils soient tout le temps ensemble… Il ne fait aucun doute que c’est là de l’ingratitude. […]
Plus vous possédez et plus l’accès à ce que vous possédez vous est aisé, moins vous l’appréciez. Par conséquent, la notion de… si une femme veut manquer de respect à son mari, ou le censurer, dans quelque cas que ce soit… Il ne fait aucun doute que s’il a une autre femme, s’il y a un autre foyer où il se rend, une autre femme dont il prend soin et qu’il aime, et qui cuisine pour lui… Aussi malheureuse ou triste soit-elle [la première épouse], elle réfléchira à deux fois avant de dire quelque chose qui le mettra en colère ou de lui manquer de respect. […]
Quand un homme s’en revient de sa deuxième épouse, ou va à elle, la femme croyante… Il n’y a aucun doute qu’elle a cette idée de lui s’en allant vers une autre femme ou s’en revenant d’une autre femme. [Elle pense :] « Je dois paraître au mieux de moi-même, être bien coiffée, habillée le mieux possible, merveilleusement parfumée, ses plats, ses repas doivent être préparés, son bain… » Et ainsi de suite. […]
Il n’y a pas d’excuse, il n’y a pas de « je ne peux pas ». Par conséquent, quand une femme a une ou deux autres femmes qui lui font concurrence, il ne fait aucun doute que la jalousie d’une femme, parfois la malice d’une femme ou le venin d’une autre – Dieu nous en préserve – l’inciteront à s’efforcer de devenir la première. […]
Vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez, vous ne pouvez pas dire ce que vous voulez à votre mari parce que vous n’petes pas seule.
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