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L’ambassadeur de Russie au Liban, Alexander Zasypkin, a déclaré dans une interview diffusée sur la chaîne télévisée libanaise Mayadeen, le 9 novembre 2017 : « Nous ne sommes pas contre le fait de débattre de la présence de forces armées [près de la frontière]… La question d’une [présence] de l’Iran et du Hezbollah [près de la frontière israélienne] n’a jamais été à l’ordre du jour ! » L’ambassadeur Zaypkin a ajouté que le problème de la proximité iranienne avait été exagéré et que la priorité était de mener à terme la « guerre contre le terrorisme ». Extraits :

Journaliste : Monsieur l’Ambassadeur, soyons réalistes. La solution idéale pour cette région, exigée par Israël et ses alliés – les Etats-Unis et peut-être d’autres pays – est de maintenir les Iraniens et le Hezbollah à 30 ou 40 kilomètres de distance de la frontière – le long de la frontière du plateau du Golan, de la frontière jordanienne, et jusqu’au Liban. Cela rappelle le retrait des forces égyptiennes de la péninsule du Sinaï, après les Accords de Camp David. En d’autres termes, cela reviendrait à créer une zone de sécurité le long de la frontière. La Russie sera-t-elle médiatrice de la reprise du processus de paix israélo-syrien après la fin de la guerre ?

Alexander Zasypkin : Des mesures de sécurité sont nécessairesJusqu’au règlement complet en Syrie, il y aura des zones de désescalade. Ainsi, nous ne sommes pas contre le fait de débattre de la question de la présence de forces armées [près de la frontière]. Mais la question de [la présence] de l’Iran et du Hezbollah [près de la frontière israélienne] n’a jamais été à l’ordre du jour !

Nous savons très bien comment le conflit syrien a commencé, qui a déclenché ce conflit, qui a riposté et pourquoi les alliés de la Syrie sont venus en Syrie. Ainsi, le problème a été fortement exagéré. Les [Israéliens] croient que c’est devenu le problème clé à résoudre. Or ce n’est pas le cas : nous voulons mettre fin à la guerre contre le terrorisme, et ensuite conclure les arrangements [nécessaires]. Le retour des alliés de la Syrie dans leurs pays est un tout autre sujet.

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