L’analyste américano-égyptien Magdi Khalil a déclaré dans une vidéo mise en ligne le 13 mars 2019 que les peuples arabes étaient toujours en colère et que des efforts considérables étaient déployés pour les opprimer et empêcher une nouvelle vague du printemps arabe. Pourtant, selon lui, cette autre vague serait inévitable, qu’elle se produise demain ou dans 20 ans. Il a expliqué que l’islam, en sus de la culture arabe et bédouine, est un facteur important au Moyen-Orient, qui serait susceptible de retarder la seconde vague, car il est incompatible avec la démocratie, la liberté, la dignité humaine, les droits de l’homme et la liberté de culte. Extraits :
Magdi Khalil : Nous pouvons dire que ce qui se passe au Moyen-Orient aujourd’hui, c’est que les peuples arabes sont en colère, qu’il y a une colère réprimée qui bouillonne sous la surface et qu’un effort énorme et considérable est déployé pour opprimer le peuple et empêcher l’avènement d’une nouvelle vague du printemps arabe. Pourtant, le printemps arabe va certainement se reproduire. Cela arrivera-t-il demain ? Ou après-demain ? Dans un an ? Dans deux ans ? Dans dix ans ? Dans 20 ans ? [De tels laps de temps] sont insignifiants dans l’histoire d’une nation. La même chose s’est produite lors du « printemps européen ». Il a fallu des décennies pour que le « printemps européen » devienne une véritable réalité démocratique et jusqu’à ce qu’on observe de vrais changements et de réelles libertés. Cependant, il existe deux facteurs importants au Moyen-Orient : les racines profondes de l’autocratie et l’islam. L’islam est incompatible avec la démocratie et les libertés. Ce sont les deux facteurs. Le premier des deux facteurs – l’autocratie – existait également en Europe. Le second facteur n’existait pas en Europe – la culture islamique, arabe et bédouine, qui va à l’encontre des libertés, de la dignité humaine, de la démocratie, des droits de l’Homme et de la liberté de culte. C’est ce facteur qui pourrait retarder la seconde vague du printemps arabe pendant un certain moment.
Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV