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L’analyste koweïtien Nasser Al-Masri, membre de l’Union arabe pour le développement durable et l’environnement, a averti que l’Iran était « un ennemi stratégique de la nation arabe et islamique » et qu’en plus du CGRI, de l’armée iranienne et de diverses milices populaires, certains Koweïtiens pro-iraniens et d’autres ressortissants du Golfe cherchaient à évincer les régimes du Golfe. « Nous devons rompre tous les liens avec [l’Iran], nos liens diplomatiques, économiques et politiques » et tenir pour responsable tout Koweïtien ou autre ressortissant qui soutiendrait ce régime sur les réseaux sociaux, a-t-il ajouté. Al-Masri a tenu ces propos le 13 juin 2018 lors de l’émission Diwan Al-Mulla sur Internet. Extraits :
Nasser Al-Masri : L’Iran est un ennemi stratégique de la nation arabe et islamique. Toute tentative visant à minimiser la situation est vaine. Aujourd’hui, l’Iran occupe la Syrie, l’Irak, le Liban et le Yémen. Il nous combat sur notre propre terrain. Le CGRI fait partie d’un système qui le dépasse, lequel comprend l’armée iranienne, le CGRI et toutes les organisations populaires : les Unités de mobilisation populaire, le Hezbollah, le parti Dawa et les houthistes. Ils représentent tous une menace pour nous.
Ce n’est pas tout. Certains Koweïtiens et habitants d’autres pays du Golfe leur sont acquis. Pour preuve, prenez la cellule Al-Abdali [au Koweït]. Ils essaient tous d’évincer notre régime, le régime saoudien et le régime bahreïni. Ne sous-estimez pas leur pouvoir de nuisance. L’Iran est notre ennemi et nous devons rompre tous les liens avec lui, nos liens diplomatiques, économiques et politiques. Ce n’est pas tout. Nous devons surveiller tous les réseaux sociaux et tenir responsable quiconque – Koweïtien ou autre – qui soutiendrait l’Iran.
En outre, certains gouvernements soutiennent l’Iran, d’une manière ou d’une autre : le gouvernement irakien, le gouvernement libanais et d’autres encore. Nous n’avons besoin d’aucun d’entre eux. Nous ne devons pas les soutenir ou les aider, et nous devons nous efforcer de rompre nos liens avec eux. Nous n’avons pas besoin d’eux. Nous n’avons pas besoin de la Syrie et des autres, à ce stade.