Dans une émission diffusée sur la chaîne Al-Manar, le politologue syrien Taleb Ibrahim a déclaré qu’à présent que la défaite des militants en Syrie et en Irak était « chose faite », le moment était propice pour déclencher une guerre contre l’ennemi israélien, qui, selon lui, a dirigé l’Etat islamique, le Front Al-Nusra et l’armée syrienne libre.
Qualifiant le Premier ministre israélien Netanyahou de « fou pro-haredi », Taleb Ibrahim, membre de l’Institut de recherche sur la sécurité nationale en Syrie, a déclaré que les peuples de la Palestine et des hauteurs du Golan occupées prendraient les armes et « combattraient aux côtés de leurs frères de l’axe de la résistance », dans la « bataille finale et décisive ». L’émission a été diffusée le 14 mars 2019. Extraits :
Taleb Ibrahim : Nous sommes convaincus que toute guerre contre l’ennemi israélien renversera la vapeur et fera s’effondrer le toit sur la tête de ces Bédouins, qui se sont tenus aux côtés de l’ennemi israélien dans leurs déclarations, leurs actions et leurs intentions. La guerre dont Netanyahou nous menace de temps à autre est l’option la meilleure et la plus adaptée pour nous. Comme je l’ai déjà dit sur votre chaîne, nous avons vaincu tous les Premiers ministres de l’ennemi israélien. Nous avons vaincu Shamir, Begin, Olmert, et ainsi de suite, et à présent, c’est au tour de Netanyahou. Nous devons vaincre une fois pour toutes ce fou pro-haredi au Moyen-Orient. Peut-être qu’aujourd’hui, le conflit évoluera dans de très nombreuses directions et de telles mesures pourraient déclencher une réaction militaire syrienne et iranienne. Israël pourrait croire que c’est l’occasion pour lui d’éliminer ce qui reste de l’axe de résistance, mais de nombreuses et grandes surprises attendent cet ennemi. À l’heure actuelle, nous sommes peut-être aux portes de la grande guerre, qui nous mènera vers la victoire finale. Nos victoires contre les militants en Syrie et en Irak sont chose faite. La victoire réelle, totale et complète, est celle contre l’ennemi sioniste, qui a dirigé l’Etat islamique, le Front Al-Nusra, l’armée syrienne libre et ces Bédouins avec leur argent, que l’ennemi avait menés dans la mauvaise direction. La victoire impliquera l’anéantissement de cette entité, une fois pour toutes. […]
Dans toutes les guerres et dans tous les conflits, ce sont les hommes, et non les armes, qui constituent le facteur déterminant de la bataille. Les habitants des hauteurs du Golan joueront un rôle très important dans tout conflit, et je parle des hauteurs du Golan occupé. Lorsque le peuple de la Palestine occupée comprendra qu’il s’agit d’une bataille importante et décisive, il prendra les armes et combattra aux côtés de ses frères de l’axe de la résistance, qui s’étend de la frontière de l’Afghanistan à Bab-el-Mandeb et au-delà. Nous n’avons pas peur de la guerre. Nous disons que c’est le moment propice pour la guerre. Il ne peut y avoir de plus grande destruction que ce qui nous est arrivé, mais l’autre – l’ennemi – doit payer le prix, et il doit apprendre qu’aucun acte stupide dans la région ne sera pris à la légère.
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