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Le journaliste et animateur égyptien Ibrahim Eissa a récemment déclaré que les Palestiniens qui avaient perpétré les attentats contre les athlètes israéliens, lors des Jeux olympiques de Munich en 1972 étaient des terroristes. « Quand des gens prennent d’assaut les Jeux olympiques et le village olympique et kidnappent des athlètes – même s’ils sont israéliens – on ne peut les appeler des ‘fedayin’ », selon moi, on doit les appeler des « terroristes ».
Eissa a tenu ces propos dans le cadre d’une chronique littéraire au cours de son émission sur la chaîne télévisée égyptienne ON, dans laquelle il a affirmé que l’utilisation du terrorisme était « l’épine dorsale de la pitoyable exploitation politique de la cause palestinienne ». Extraits :
Ibrahim Eissa : La culture arabe était la première à utiliser des événements sportifs dans un but politique, et à utiliser pour le terrorisme des événements sportifs, dans un but politique. La grande cause palestinienne, qui est la cause de notre vie à tous, a été trafiquée par certains, utilisée par certains et exploitée par d’autres, mais l’épine dorsale de la pitoyable exploitation politique de la cause palestinienne est l’utilisation de la violence et du terrorisme, sous le prétexte fallacieux qu’il s’agirait d’une résistance contre l’Occident colonialiste, contre Israël ou contre les Américains.
Le point culminant était la fameuse opération des Jeux olympiques de Munich de 1972. Elle a prouvé que la catastrophe provient toujours de la même culture. Elle exploite la religion aujourd’hui, tout comme elle a exploité le panarabisme et la cause palestinienne dans le passé. Que s’est-il passé aux Jeux olympiques de Munich ? Un groupe de ce que l’on appelait les fedayin palestiniens… En vérité, il n’avait rien à voir avec les fedayin… Les fedayin combattent l’ennemi, les fedayin combattent les forces d’occupation, mais lorsque des gens prennent d’assaut les Jeux olympiques et le village olympique et kidnappent des athlètes – même s’ils sont israéliens – on ne peut les appeler des « fedayin », selon moi. On doit les appeler des « terroristes ».