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Mohammed Al-Hindi, membre du Jihad islamique palestinien, a déclaré que le nombre de réfugiés palestiniens déclinait naturellement, évoquant la destruction du camp de réfugiés de Yarmouk, à Damas, et l’absorption des réfugiés dans leurs pays de résidence.
L’ouverture du dossier UNRWA fut une tentative « pour éliminer le problème des réfugiés palestiniens », a déclaré Al-Hindi dans une interview diffusée sur la chaîne télévisée Al-Aqsa du Hamas le 27 août 2018. Extraits :
Mohammed Al-Hindi : En pratique, la normalisation [des relations avec Israël] a lieu. Jérusalem était la principale pierre d’achoppement, avec la question des réfugiés. Le symbole des réfugiés [palestiniens] dans la diaspora est le camp de réfugiés de Yarmouk [à Damas]. Il y avait environ 400 000 Palestiniens à Yarmouk, avec plus d’un million de Syriens. Ils ont été absorbés… Le camp de réfugiés de Yarmouk connaît à présent sa fin. Il a été détruit. Je n’espère pas la reconstruction du camp de Yarmouk, symbole des réfugiés de la diaspora.
Prenez maintenant les réfugiés en Jordanie : ils sont naturalisés Jordaniens. Ils ont la citoyenneté jordanienne. Au Liban, il y avait 400 000 réfugiés palestiniens, et il ne reste plus que 170 000 réfugiés palestiniens au Liban, lesquels subissent des pressions constantes pour les faire émigrer. C’est pourquoi ils ont ouvert le dossier de l’UNRWA aujourd’hui, et vous disent : nous voulons supprimer le problème des réfugiés palestiniens. C’est l’élimination d’un problème fondamental, celui des réfugiés et du droit au retour, avec la question de Jérusalem, suivie de la question de la Cisjordanie. […]
