Dans un article paru le 7 février 2019 dans le quotidien jordanien Al-Dustour, Awwad Al-Saqr écrit que les Protocoles des Sages de Sion, rédigés par les dirigeants du mouvement sioniste, exposent des plans stratégiques pour dominer le monde, qu’Israël applique en semant le chaos, les guerres et la corruption et en faisant passer toute critique pour de l’antisémitisme. Il ajoute que c’est seulement la partie émergée de l’iceberg, et que ce que l’on ignore des Protocoles est encore plus grave et plus dangereux. Extraits :
Israël a été créé sur le sol de la Palestine historique, à une époque où nous étions indifférents à nos intérêts. Les dirigeants du mouvement sioniste ont planifié d’atteindre cet objectif intégralement depuis qu’ils ont tenu leur premier Congrès sioniste mondial à Bâle, en Suisse, en 1897, sous la présidence de Theodor Herzl, fondateur de l’abominable mouvement sioniste. Les idéologues [de ce mouvement] ont élaboré des plans stratégiques pour prendre le contrôle du monde aux niveaux politique, économique et idéologique, et au moyen des médias, et ont nommé ce plan Les Protocoles des Sages de Sion. Depuis lors, les dirigeants israéliens suivent [ces Protocoles] et les appliquent intégralement. J’ai éprouvé le besoin de présenter ces Protocoles sataniques, afin que nous, [tant] les dirigeants que les citoyens, puissions tirer des leçons et prendre conscience de la profondeur de la ruse et de l’hostilité de nos ennemis sionistes et [l’étendue de leurs] intrigues.
Ce plan comporte 23 Protocoles axés sur la diffusion du chaos, de la guerre et des troubles internes dans le monde, et justifiant toutes sortes de crimes contre les non-juifs, qu’ils qualifient de goyim, signifiant « les nations ».[1] Ils ont des décisions de leurs rabbins [leur autorisant] à commettre toutes sortes de crimes, d’abominations et de péchés pour atteindre ces objectifs… Les Protocoles abordent également le contrôle de l’éducation et des médias, car l’éducation inculque certaines perceptions et valeurs aux générations futures, et la presse façonne et dirige l’opinion [publique]. En outre, ces abominables Protocoles de focalisent sur la diffusion de la corruption dans la société, tout comme ils s’évertuent à diffuser le fanatisme religieux, communautaire et tribal, et à semer l’hostilité et l’inimitié entre les pays voisins, afin que cette hostilité persiste et que l’unité ne prévale pas. Un autre [objectif] sur lequel se focalisent les Protocoles est de corrompre la morale, d’[implanter] des agents, de présenter les juifs comme persécutés et de présenter toute résistance, ou même critique contre Israël comme émanant d’un antisémitisme. Ils s’emploient à détourner les gens, en employant toute forme de plaisir terrestre, de et de sport pour que les masses consacrent leur temps libre à des questions éloignées de la politique. L’un des objectifs essentiels [exposés] dans les Protocoles des Sages de Sion est de noyer les pays étrangers dans des dettes extérieures, de sorte qu’ils ne puissent plus se rétablir et restent enchaînés à des fonds internationaux, jusqu’à ce que leurs citoyens perdent toute confiance dans leurs gouvernements.
Tout ce qui est mentionné ci-dessus concernant les abominables Protocoles n’est la partie émergée de l’iceberg, car leurs [éléments] cachés sont bien plus graves et terribles. N’est-il pas l’heure pour nous de tirer les leçons, même s’il est déjà très tard [pour cela] ? « Mieux vaut tard que jamais », dit le proverbe. Les juifs sont connus dans l’histoire pour leurs atermoiements et leurs polémiques pour le plaisir de polémiquer, même [lorsqu’ils s’adressent] aux prophètes et aux messagers divins, comme ils ont dit au prophète Moïse, « Ô Moïse, nous ne te croirons qu’après avoir vu Allah clairement » ! [Coran 2:55]. L’histoire de la dispute entre Moïse et les juifs est bien connue : il leur a demandé d’égorger une vache en sacrifice à Allah, après les avoir sauvés de Pharaon, et ils l’ont assailli de vaines questions… « Ils l’immolèrent alors mais il s’en fallut qu’ils ne l’eussent pas fait » [Coran 2:71]. En d’autres termes, ils ont fini [par égorger la vache], mais seulement après de longues hésitations et non par conviction profonde. Cela signifie qu’ils ont une tendance naturelle à argumenter et à fixer des conditions impossibles. [S’ils traitent ainsi les prophètes,] comment pourraient-ils traiter les êtres humains [ordinaires] ? Nous n’avons aucun recours, sinon la confiance en Dieu.[2]
Lien vers le rapport en anglais
Notes :
[1] Le terme arabe employé ici est al-ummiyyoun, qui apparaît dans le Coran et était apparemment utilisé par les juifs d’Arabie à l’époque du Prophète, pour désigner leurs voisins arabes non-juifs.
[2] Al-Dustour (Jordanie), 7 février 2019.
