Dans une intervention volontairement provocatrice, Sami Aldeeb, Suisse palestinien, Professeur des universités et auteur d’une traduction du Coran dans l’ordre chronologique, s’interroge sur les causes du terrorisme d’origine islamique et sur les moyens d’enrayer le fléau en Occident. Il considère que le Coran lui-même, dans sa partie médinoise, renferme les fondements de la violence islamiste actuelle. Sami Aldeeb suggère donc de distinguer les versions mécquoise et médinoise du Coran et d’adjoindre un avertissement en avant-propos du Coran médinois. Extraits de son intervention, mise en ligne le 16 septembre 2017 sur Youtube :

Sami Aldeeb : Bonjour, je souhaite avant tout boire à votre santé. « In vino veritas », la vérité est dans le vin.

Je souhaite ce matin vous parler de l’attentat qu’a subi la Grande-Bretagne hier. La question qui se pose est la suivante : comment soigner les malades du terrorisme islamique en Occident ?

La Grande-Bretagne a subi cinq attaques terroristes en six mois. Les autorités britanniques s’attendent à d’autres attaques. Ces autorités pataugent dans leurs déclarations : qui est responsable ? L’islam ou l’islam politique ? La Première ministre britannique Theresa May a confirmé que la lutte contre le terrorisme ne pourra être remportée que par le biais d’opérations militaires et qu’il faut mettre en place de nouvelles réglementations pour réduire la liberté d’expression des terroristes sur Internet. Donc, elle reconnaît qu’il ne suffit pas de recourir à des mesures militaires ou policières.

Bien sûr, la Grande-Bretagne est responsable de ce qui se passe sur son territoire. Elle a accueilli le mouvement terroriste islamique. Notamment les Frères musulmans, Hizb ut-Tahrir – appelé « Parti de la libération islamique » – et les salafistes. Sans oublier son soutien à l’opposition armée en Syrie et ailleurs. Et aujourd’hui, il existe des zones en Grande-Bretagne, y compris à Londres, où la police ne peut évoluer normalement, à cause de la brutalité des islamistes, de leur contrôle de la rue, et de leur mainmise sur les mosquées où ils prient Dieu de rendre stériles les femmes de leurs ennemis et orphelins leurs enfants (…)

Le fait demeure que les enseignements de l’islam qui cultivent la haine dans le cœur des musulmans sont derrière les attaques terroristes, à Londres et ailleurs. Cela ne signifie certes pas que tous les musulmans sont des terroristes. Mais ce qui est arrivé montre que ces enseignements peuvent transformer des musulmans ordinaires en terroristes. Ces enseignements doivent donc être examinés. (…)

Le nombre des malades du terrorisme islamique en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, en Italie, en Belgique et ailleurs serait d’au moins 100 000. Le contrôle d’un tel nombre de malades est devenu impossible. Le suivi d’un seul malade du terrorisme islamique en France nécessite 39 agents de police. Ajoutez à cela que 70 % des détenus en France sont des musulmans sans doute malades du terrorisme islamique.  (…)

La France a tenté de mettre en place des centres pour traiter les malades du terrorisme islamique, des centres de déradicalisation. Mais toutes les tentatives ont échoué. Et l’infection du terrorisme islamique dans ce pays se propage comme une traînée de poudre. La France fait face actuellement à une menace de guerre civile, soit au transfert dans ses villes et ses rues de la guerre qui ravage la Syrie, l’Irak, la Lybie, le Yémen, l’Egypte, la Somalie, l’Afghanistan et d’autres pays encore.

Aujourd’hui, le parlement britannique se prépare à modifier la loi afin de pouvoir construire sa propre version du Guantanamo pour les extrémistes et les prisonniers liés aux attaques terroristes et à la propagande extrémiste.

La création de cette prison s’inscrit dans une stratégie plus large pour lutter contre les terroristes par les prisons afin de garantir la sécurité des autres prisonniers et de la population britannique. La Première ministre britannique Theresa May a annoncé être prête à modifier les lois relatives à la défense des droits de l’homme si celles-ci empêchent les autorités de lutter contre le terrorisme. (…)

Est-il possible d’éliminer la maladie du terrorisme islamique tout en maintenant dans toutes les mosquées et tous les foyers musulmans la présence du Coran ? Bien plus, le Coran est répandu dans ces mêmes prisons où se trouvent ces malades. Tant que les autorités britanniques et occidentales n’auront pas répondu à cette question, toutes les mesures qu’elles prendront contre les malades du terrorisme islamique resteront vaines. Que faire alors ?

Je propose ce qui suit en ce qui concerne le Coran, le Coran qui est quand même à la base du terrorisme islamique.

  1. Empêcher la diffusion du Coran sous sa forme actuelle dans tous les pays occidentaux et imposer une édition du Coran par ordre chronologique séparant le Coran mecquois du Coran médinois, comme je l’ai fait dans mon édition arabe et mes traductions du Coran.
  2. Placer un avertissement au début du Coran par ordre chronologique signalant le danger du Coran médinois et le fait qu’il viole les droits de l’homme, comme je l’ai fait dans mon édition arabe et mes traductions du Coran. Et voilà l’avertissement que j’ai mis, dans ce livre, que je propose.

Je vais vous lire l’avertissement que j’ai mis dans mon édition arabe du Coran et dans mes traductions : « Comme les autres livres sacrés, le Coran comporte directement ou indirectement, par le bais de la Sunna de Mahomet que les musulmans doivent suivre, des normes contraires aux droits de l’homme reconnus aujourd’hui dans les documents internationaux. Nous invitons donc les lecteurs à le lire avec un esprit critique et à le placer dans son contexte historique, à savoir le 7e siècle. »

Parmi les normes qui violent les droits de l’homme, qui inspirent les lois des pays arabes et musulmans, et que les mouvements islamistes voudraient appliquer,  tout ou en partie, nous signalons à titre d’exemple

  1. l’inégalité entre les hommes et les femmes dans le mariage, le divorce, l’héritage, le témoignage, les sanctions et l’emploi. Le mariage de filles impubères et la circoncision masculine et féminine pratiquée sur des enfants.
  2. l’inégalité entre musulmans et non-musulmans dans le mariage, le divorce, l’héritage, le témoignage, les sanctions et l’emploi.
  3. la non-reconnaissance de la liberté religieuse, en particulier la liberté de changer de religion.
  4. l’exhortation à combattre les non-musulmans, à occuper leur pays, à imposer aux non-musulmans le paiement d’un tribut, la jizya, et à tuer ceux qui ne suivent pas les religions monothéistes.
  5. l’esclavage, la capture des ennemis et l’appropriation de leurs femmes.
  6. les sanctions cruelles, comme la mise à mort de l’apostat, donc [de celui] qui abandonne l’islam, la lapidation de l’adultère, l’amputation des mains du voleur, la crucifixion, la flagellation et la loi du talion, œil pour œil, dent pour dent.
  7. la destruction des statues, des peintures et des instruments de musique, et l’interdiction des arts.
  8. la maltraitance des animaux et l’abattage des chiens de compagnie.

Donc voilà ce que je propose de faire : d’interdire la diffusion du Coran dans sa forme actuelle, d’imposer un Coran par ordre chronologique et de mettre un avertissement au début du Coran pour que les lecteurs lisent le Coran avec un œil critique. Cela concerne le Coran, qui est quand même le fondement du terrorisme islamique. (…)

Si vous avez de meilleures propositions, présentez-les, je n’ai rien contre, mais à mon avis, ce sont là les seuls moyens pour lutter efficacement contre le terrorisme islamique. Je termine ici mon intervention en buvant de nouveau à votre santé et en vous souhaitant une bonne journée. Au revoir. »

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