Une véritable levée de boucliers. Des déclarations de la Première ministre polonaise Beata Szydlo mercredi à Auschwitz ont suscité de vives critiques d’hommes politiques polonais, ainsi que du président du Conseil européen Donald Tusk, qui y voient la défense de la position anti-migratoire du gouvernement conservateur.
«Dans notre époque trouble, Auschwitz est une grande leçon qu’il faut tout faire pour défendre la sécurité et la vie de ses citoyens», a déclaré Mme Szydlo, qui assistait aux commémorations du 77e anniversaire du premier transport de prisonniers polonais dans le camp de concentration et d’extermination nazi allemand d’Auschwitz-Birkenau.
«De telles paroles ne devraient jamais être prononcées à cet endroit par un Premier ministre polonais», a déclaré Donald Tusk sur son compte Twitter en polonais.