Par C. Jacob *

Plusieurs semaines après la signature de l’accord de réconciliation du 12 octobre 2017 entre le Fatah et le Hamas, l’euphorie initialement ressentie dans la rue palestinienne, et plus encore au sein des cercles politiques, semble se dissiper, et des doutes grandissants apparaissent sur la possibilité de parvenir à un accord entre les parties. Les désaccords portent sur plusieurs questions : les armes des différentes factions palestiniennes ; le transfert de compétences – y compris en matière de sécurité – du Hamas à l’Autorité palestinienne (AP) ; le contrôle des postes frontaliers – en particulier celui de Rafah – et l’avenir des fonctionnaires de Gaza. En arrière-plan figurent également les demandes du Hamas pour que l’AP lève les sanctions qui pèsent sur Gaza et mette fin aux arrestations d’agents du Hamas en Cisjordanie et à la coordination sécuritaire avec Israël.

La tension et les conflits entre l’AP et le Hamas ont atteint un point critique lors de la conférence des factions palestiniennes au Caire, le 21 novembre 2017, durant laquelle des représentants des renseignements égyptiens ont été contraints d’exercer toute leur influence pour empêcher l’explosion. L’AP a insisté pour que le Hamas remplisse tout d’abord la demande de tamkin [à savoir, qu’il autorise le gouvernement de consensus national palestinien, dirigé par Rami Hamdallah, à exercer la pleine autorité à Gaza] dans tous les domaines, y compris sécuritaire. Les représentants du Hamas ont affirmé que cela avait déjà été fait, et ont demandé à se focaliser sur d’autres questions, telles que la réforme de l’OLP et la tenue d’élections. Réagissant à la demande du Hamas pour que l’AP lève les sanctions à Gaza, l’AP a contesté l’emploi du terme « sanctions ». Au bout du compte, il a été convenu qu’une délégation superviserait la transmission des pouvoirs. Le membre du Comité exécutif de l’OLP Ahmed Majdalani a tenté de soulever la question des armes, mais les factions ont refusé d’emblée d’aborder le sujet et mis fin à la discussion. [1] 

Une interview donnée par le ministre des Affaires civiles de l’AP Hussein Al-Cheikh révèle que la crise entre le Fatah et le Hamas est encore loin d’être résolue : « A ce jour, le Hamas n’a pas autorisé le gouvernement [de l’AP] à gouverner à [Gaza] sur les [plans] administratif, financier ou sécuritaire. L’étendue du pouvoir de l’AP à Gaza n’est que d’environ cinq pour cent. » [2] Dans un éditorial du quotidien de l’AP Al-Hayat Al-Jadida, on pouvait lire que le Hamas comptait simplement que l’AP le sorte de la crise économique et sociale et n’avait pas l’intention de lui céder de pouvoir véritable à Gaza. [3] (Pour une traduction d’extraits de cet éditorial, voir l’Annexe au présent rapport). 

Le directeur adjoint du Conseil législatif palestinien (CLP), Ahmed Bahar du Hamas, a affirmé : « Le gouvernement [de l’AP] pourra exercer son autorité à Gaza seulement quand le siège de Gaza aura été levé et que la coordination sécuritaire avec Israël aura pris fin. [4] Ces conditions éloignent encore l’éventualité d’une réconciliation. 

Le présent rapport examine les principaux points de litige entre le Fatah/l’AP et le Hamas qui empêchent la réconciliation.

Le principal point de désaccord : les armes des factions palestiniennes, notamment de la branche militaire du Hamas

La question des armes a assombri le processus de réconciliation depuis le début, et met en lumière l’étendue du désaccord entre les deux parties. Le Hamas soutient fermement que la question n’est pas discutable, car les armes sont destinées à être utilisées contre Israël. Ainsi, le chef du bureau politique du Hamas Moussa Abou Marzouq a déclaré dans une interview à l’agence de presse turque Andolu : « Le Hamas n’acceptera en aucune circonstance de négocier avec le Fatah sur les armes de sa branche militaire. Cette question n’a jamais été abordée dans le passé et ne sera pas abordée à l’avenir. Les armes de la résistance sont destinées à la défense du peuple palestinien, et la résistance ne peut en aucun cas déposer les armes, tant que sa terre est occupée et que son peuple vit en exil. » [5]

Quant à l’AP et au Fatah, leur position sur la question est plus complexe. Le président palestinien Mahmoud Abbas souligne systématiquement qu’il ne devait y avoir qu’un seul gouvernement, une loi et une force armée. D’autres officiels de l’AP ont fait des déclarations contradictoires, certains s’opposant au désarmement du Hamas et d’autres le soutenant. Parmi les premiers, figure le responsable du Fatah et ancien ministre de l’AP, Ahmed Ghneim, qui a déclaré : « Les armes de la résistance doivent être considérées comme l’un des atouts du peuple palestinien, dans son combat contre l’occupation et elles n’appartiennent pas exclusivement à une faction ou l’autre. Chacun s’accroche jalousement à ces armes et refuse de les rendre ou de les abandonner. » [6] Le représentant du Fatah à Bethléem, Awni Al-Mashni, a déclaré dans la même veine : « Les armes du gouvernement ne sont pas des armes de libération, mais sont destinées à protéger la sécurité de la société, et ne sont pas contestées. A l’inverse, les armes des factions sont censées être les armes de la libération nationale… Quiconque dépose les armes et négocie ensuite enfreint la loi la plus fondamentale de la politique – selon laquelle on ne parle des armes, même si leur impact est modeste, que lors [des étapes finales des] négociations, et non au début. » [7]

Parmi les défenseurs du désarmement, devenus récemment de plus en plus audibles, figurait le responsable du Fatah Azzam Al-Ahmad, qui a déclaré lors de la clôture des négociations entre les deux parties : « Les armes palestiniennes doivent être unifiées, indépendamment des différentes expressions comme ‘armes de la résistance’, etc. » [8] Le ministre des Affaires civiles de l’AP Hussein Al-Sheikh a déclaré dans cette interview : « Il n’y aura plus ce qu’on appelle ‘les armes des factions’… Nous n’autoriserons plus d’armes autres que celles de l’unique [force] armée des autorités [de l’AP]. » [9] L’éditorial d’Al-Hayat Al-Jadida a adopté une ligne similaire (voir l’Annexe).

Le conflit sur les autorités, et sur le contrôle de sécurité

Le conflit entre le Fatah et le Hamas s’est encore approfondi autour de la question du contrôle de sécurité. Le Premier ministre de l’AP Rami Hamdallah a précisé que l’AP ne pourrait pas gouverner à Gaza si elle ne recevait pas la responsabilité de la sécurité : « Les postes frontaliers dans la bande [de Gaza] ne pourront pas fonctionner si [l’AP n’est pas responsable de la] sécurité… Le gouvernement ne peut continuer à [fonctionner à Gaza] sans solutions claires sur la question de la sécurité. » [10]

Des officiels du Hamas ont affirmé en réaction que les remarques de Hamdallah, et le refus de l’AP de lever les sanctions imposées à Gaza, attestent de la réticence de la part de l’AP à mettre en œuvre la réconciliation. Le ministère de l’Intérieur du Hamas a exprimé son étonnement concernant les déclarations d’officiels de l’AP sur les postes frontaliers, affirmant qu’ils tentaient de « circonvenir le mécanisme de mise en œuvre du processus de réconciliation ». [11]

Le transfert des autres autorités ne s’est pas non plus déroulé sans heurt. Des officiels de l’AP et du Hamas se sont plaints que certains ministères et organismes du Hamas refusaient de transmettre leur autorité à l’AP. Le ministère de l’Environnement, par exemple, a retardé le processus, et le Bureau du cadastre n’a pas été transféré, en raison du refus de son chef de renoncer à ses autorités à Gaza.

Le quotidien de l’AP Al-Hayat Al-Jadida a rapporté que les autorités du Hamas avaient endommagé le site archéologique de Tel Al-Sakan, en détruisant la clôture qui avait été édifiée autour pour le protéger et niveler la zone, et avaient empêché l’équipe archéologique de l’AP de pénétrer sur le site et menacé ses membres – alors qu’un tribunal de Gaza avait rendu une injonction ordonnant d’interrompre les opérations sur le site, suite aux protestations suscitées par les dommages causés. [12]

Dans l’intervalle, le Fatah et le Hamas ont convenu, sous le patronage égyptien, de repousser le délai de transfert intégral des compétences du 1er décembre, date spécifiée dans l’accord de réconciliation, au 10 décembre. [13]

Le Hamas s’oppose au licenciement de fonctionnaires qu’il a nommés depuis 2007

Selon l’accord de réconciliation, le gouvernement de l’AP devait, d’ici le 1er février 2018, établir une commission judiciaire administrative pour trouver des solutions au problème des fonctionnaires de Gaza. La question en jeu est celle du paiement des salaires des fonctionnaires désignés par le Hamas au cours de la décennie écoulée, et dans le même temps de la restitution au sein de l’AP des employés qui avaient quitté leurs postes après la prise du pouvoir du Hamas à Gaza. Dans ce contexte, le haut-responsable du Hamas Rohi Mushtaha a exprimé les objections de son mouvement au remplacement des fonctionnaires désignés par le Hamas par ceux désignés par l’AP, déclarant que les employés du Hamas « ne seront pas remplacés et ne seront pas licenciés ». [14] Il convient d’observer qu’à ce stade, l’AP n’est pas capable de verser les salaires de quelque 40 000 fonctionnaires désignés par le Hamas après sa prise du pouvoir à Gaza.

Le conflit sur les postes frontaliers

Un sérieux litige entre l’AP et le Hamas est également apparu concernant le poste frontalier de Rafah. Des membres du Fatah ont affirmé que le poste serait exploité conformément à l’accord sur les postes frontaliers de 2005, en vertu duquel des observateurs européens devraient être stationnés aux postes frontaliers. Selon le haut-responsable du Fatah Azzam Al-Ahmad, il a été convenu avec le Hamas que le poste frontalier serait ouvert en vertu de l’accord de 2005, mais le Hamas a par la suite retiré son accord. [15] Le responsable du Hamas Khalil Al-Hayya a déclaré en réaction : « Nous avons rejeté l’accord sur les postes frontaliers de 2005 dans le passé. Il avait été conclu avec l’AP il y a deux ans au Liban, comme cela est établi dans les comptes-rendus des réunions du Hamas avec des représentants de l’AP Azzam Al-Ahmed, Hussein Al-Cheikh, et Majed Faraj. » [16] Il convient d’observer que le poste frontalier de Rafah est actuellement fermé, alors que selon l’accord de réconciliation, il aurait dû être ouvert le 15 novembre.

Le transfert de la gestion des postes frontaliers à l’AP était sur le point d’exploser, les représentants de l’AP ayant insisté pour que les membres du Hamas, civils et militaires, ne restent pas aux postes frontaliers, alors que selon le Hamas, cela constituait une violation de l’accord. Au vu des menaces de l’administrateur des postes frontaliers pour l’AP, Nizmi Mihana, de démissionner, les médiateurs égyptiens ont persuadé le responsable du Hamas Ghazi Hamad, en charge des postes frontaliers de Gaza, de se conformer à la demande de l’AP et de transférer les postes frontaliers quoi qu’il arrive.

En réaction, l’appareil de sécurité du Hamas a quitté le poste de Rafah et les barrages routiers près des postes d’Erez et de Kerem Shalom, les laissant aux mains des représentants de l’AP venus avec des effectifs limités – 70 personnes seulement pour administrer trois postes frontaliers. [17] En conséquence, le chaos sécuritaire s’est installé, et certains des habitants ont profité de la situation pour dérober des équipements et des véhicules. [18]

En réaction à ces événements, le haut-responsable du Hamas Moussa Abou Marzouq a déclaré que l’AP n’était pas intéressée à coopérer avec le Hamas, mais seulement à obtenir le contrôle de Gaza, ajoutant : « Le transfert du poste de Rafah a été mené de manière inappropriée, contrairement à ce qui était convenu. Tout accord qui est injuste et qui ne respecte pas ce qui a été convenu est voué à l’échec. » [19]

Caricature du quotidien du Hamas Al-Risalah : Le président de l’AP Abbas se repose au poste frontalier de Rafah (Alresalah.ps, 16 novembre 2017).

Les conséquences des rivalités interarabes et internationales

Les chances de succès de la réconciliation sont également influencées par les luttes intestines au sein des pays arabes, ainsi que par les rivalités internationales. L’AP est considérée comme faisant partie de l’axe arabe modéré, aux côtés de l’Egypte, de l’Arabie saoudite, de la Jordanie et des EAU, tandis que le Hamas est actuellement en train de dynamiser ses relations avec l’acte de la résistance chiite-alaouite, conduit par l’Iran, relations autrefois étroites, qui se sont graduellement détériorées après le Printemps arabe. A un certain moment, le Hamas s’était rapproché de la Turquie et du Qatar, qu’il considérait comme des sources de financement, jusqu’à ce que ces relations soient ébranlées. La leçon que les dirigeants du Hamas ont tirée était de ne pas choisir un axe unique sur lequel s’aligner, mais de conserver une marge de manœuvre. Aujourd’hui, le Hamas n’appartient à aucun axe, mais il entretient de bonnes relations tant avec l’Iran/Hezbollah qu’avec l’Egypte. Certaines informations ont aussi fait état d’une amélioration de ses relations avec la Syrie, toutefois, la tension entre lui et l’Arabie saoudite et les Etats du Golfe demeure.

En dépit des désaccords, tant le Hamas que le Fatah sont engagés par la réconciliation

En dépit de tous les désaccords, des tensions et des accusations mutuelles entre le Fatah et le Hamas, les porte-parole des deux mouvements prennent soin d’affirmer qu’il n’y a pas de retour en arrière possible après la réconciliation, pour ne pas être accusés de l’entraver. Le haut-responsable du Fatah Azzam Al-Ahmed a ainsi affirmé, après le dialogue du 21 novembre au Caire, que les parties avaient convenu que tous les obstacles pour mettre en œuvre la réconciliation devaient être écartés d’ici les élections. Il a déclaré : « Le chiisme palestinien est la conséquence de plusieurs éléments internationaux, mais face à notre volonté, aucune puissance sur terre ne pourra diviser le peuple palestinien. » [20]  Yahya Sinwar, chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza, a affirmé : « Le chiisme est dans l’intérêt de l’occupation et nous, en tant que Palestiniens, patriotes et musulmans, ne devons pas laisser cette situation se poursuivre. » [21]

Annexe : Editorial d’Al-Hayat Al-Jadida, 27 novembre 2017

Quel lien y a-t-il entre, d’une part, le fait de donner au gouvernement de la réconciliation nationale la possibilité d’exercer son autorité et de fonctionner pleinement dans les districts du sud, et d’autre part les armes de la résistance – dont le porte-parole du Hamas [Sami] Abou Zuhri prétend dans les médias que ce sont les armes des milices de son mouvement, les brigades [Izz Al-Din] Al-Qassam ? Comment le fait de permettre [au gouvernement d’exercer son autorité] devient-il une « tentative de subordonner » les armes de la résistance, si tant est qu’elles existent, quand leur seul objectif est d’établir la sécurité et l’ordre dans les districts du sud et de laisser le gouvernement poursuivre son activité comme il le fait dans les districts du nord ? Par ailleurs, comme souligné, les armes des [brigades] Al-Qassam ne sont pas les armes de la résistance, mais les armes d’une faction particulière. Ces armes sont, dans une certaine mesure, un signe de la perte de contrôle de la sécurité. Spécifiquement, ces armes ont été utilisées contre le pouvoir légitime de Gaza [dans le coup d’Etat contre l’Autorité palestinienne, qui a pris fin en juin 2007 avec la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas], et ont tué plus de membres de l’AP qu’elles n’ont blessé de soldats de l’occupation israélienne !…

Abou Zuhri sait qu’il n’y a aucun lien entre ces [deux] phénomènes, mais il s’agrippe aux slogans usés de son mouvement afin d’éviter le jour où les conditions de la réconciliation devront être remplies, et afin de contourner l’accord en la matière. Ainsi, Abou Zuhri révèle que l’attitude de son mouvement envers l’accord de réconciliation a juste pour but de sauver les apparences à des fins médiatiques – et prouve ainsi, inconsciemment et involontairement bien sûr – la vérité et la justesse des paroles du chef du Fatah Mahmoud Al-Aloul et, plus tard, de Hussein Al-Cheikh, membre du Comité central du Fatah, selon lesquelles la capacité du gouvernement [à exercer son autorité dans la bande de Gaza] reste symbolique et non réelle, avec un impact ne dépassant pas les 5 %.

Aloul et Al-Cheikh n’ont pas parlé des « armes de la résistance » mais de renforcer le gouvernement, et de sécurité, vu qu’aucun progrès n’a été réalisé dans ce domaine. Renforcer le gouvernement selon l’accord de réconciliation signifie simplement que le gouvernement sera responsable de tous les ministères, institutions et départements des districts du sud, afin d’établir une autorité dirigeante unique et une loi unique – une loi qui protégera la sécurité et la stabilité et ne permettra pas, en définitive, aux milices de violer les décisions prises par cette loi unique – car la loi unique ne peut coexister avec les armes des milices et n’est en aucune façon compatible avec elles.

Mais il semble que tout ce que veut le Hamas, c’est que le gouvernement de réconciliation le tire de sa crise économique et sociale et, dans le meilleur des cas, qu’il gère les affaires des municipalités, ni plus ni moins ! Il semble clair que le Hamas n’est absolument pas intéressé à abandonner le pouvoir – comme l’a dit Ismaïl Haniye il y a trois ans : « Nous avons quitté le gouvernement et n’avons pas quitté le pouvoir. » Telle est la situation aujourd’hui [également], à la lumière de la politique [du Hamas], qui a transformé la question du renforcement du gouvernement en une affaire symbolique, en rien réelle.

De nombreux exemples révèlent cet état de fait, et l’un d’entre eux, aujourd’hui, consiste peut-être dans les déclarations trompeuses d’Abou Zuhri, prononcées dans le langage répugnant du schisme, de l’accusation et des tensions.

Mais la réconciliation nationale relève de la responsabilité de l’échelon national, qui ne reculera pas devant con application comme requis, car elle entend retirer la charge de la souffrance des épaules de notre peuple dans les districts du sud, afin qu’il puisse honorablement retrouver un quotidien assaini. La réconciliation nationale ne vise ni à prendre le pouvoir, ni à diviser les communautés, mais à garantir l’avenir national en reconstruisant l’unité nationale sur les bases les plus solides, afin que nous puissions poursuivre notre route vers la liberté, jusqu’à la réalisation de tous les objectifs justes de notre peuple, et jusqu’à la restitution de tous ses droits quand nous triompherons de l’occupation, en actualisant l’indépendance dans l’Etat de Palestine, dont la capitale est Jérusalem-Est, et au moyen d’une solution permanente et juste à la question des réfugiés.

Il n’y a aucun retour possible de la réconciliation, ni de marchandage de ses nobles objectifs. Le mot de la fin revient à la marraine [de la réconciliation], notre sœur l’Egypte.

* C. Jacob est chercheur à MEMRI.

Notes :

[1] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), Al-Quds Al-Arabi (Londres), 23 novembre 2017.

[2] Maannews.net, 25 novembre 2017.

[3] Al-Hayat Al-Jadida (AP), 27 novembre 2017.

[4] Palinfo.com, 24 novembre 2017.

[5] Samanews.ps, 28 septembre 2017, 19 octobre 2017.

[6] Maannews.net, 15 octobre 2017.

[7] Maannews.net, 10 octobre 2017.

[8] Maannews.net, 23 novembre 2017.

[9] Maannews.net, 25 novembre 2017.

[10] Palinfo.com, 6 novembre 2017.

[11] Amad.ps, 7 novembre 2017.

[12] Alquds.com, 4 novembre 2017 ; Al-Hayat Al-Jadida (AP), 6 novembre 2017.

[13] Al-Ayyam (AP), 30 novembre 2017.

[14] Pssawa.com, 12 octobre 2017.

[15] Wafa.ps, 15 novembre 2017.

Lien vers le rapport en anglais

 

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