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Nasr Al-Din Mufreh, ministre soudanais des Affaires religieuses, a déclaré dans une interview diffusée le 7 septembre 2019 sur le réseau Al-Arabiya (Arabie saoudite) que le Soudan était pluraliste dans ses vues, valeurs, cultures, idéologies, écoles de pensée islamique et religions. Il a appelé les minorités juives qui auraient quitté le Soudan à reprendre leur citoyenneté soudanaise et à revenir dans ce pays, désormais régi par un droit séculier, a-t-il souligné.

Lors d’une interview diffusée le même jour par la chaîne Sudania 24, l’auteur soudanais Haidar Al-Mukashafi a déclaré que la présence juive au Soudan remontait à plus d’un siècle, comme l’attesterait une rumeur selon laquelle le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou serait né et aurait grandi au Soudan, dans la ville de Méroé. Al-Mukashafi a déclaré que les juifs et d’autres minorités pourraient retourner au Soudan, si des réformes étaient entreprises. Extraits :

Nasr Al-Din Mufreh sur le réseau Al-Arabiya : Le Soudan est pluraliste dans ses vues, ses valeurs et ses cultures. Il est pluraliste dans ses idéologies et ses écoles de pensée islamiques, et il est même pluraliste dans ses religions. Nous avons l’islam et le christianisme, et il y avait des minorités juives qui ont peut-être quitté le pays. J’aimerais profiter de l’occasion pour leur demander de revendiquer leur droit à la citoyenneté. Je les invite à retourner dans ce pays. Depuis que le Soudan [est devenu] un pays régi par le droit séculier, la citoyenneté est le fondement des droits et des devoirs. […]

Haidar Al-Mukashafi sur Sudania 24 : La présence juive au Soudan est très ancienne et remonte peut-être à plus d’un siècle. […]

Une histoire pittoresque est racontée dans la ville de Méroé. Il y a une rumeur selon laquelle Benjamin Netanyahou serait né et aurait grandi au Soudan. On dit qu’il est né dans la ville de Nuri, dans l’État soudanais du Nord, et qu’il y a été élevé. En tout cas, c’est la preuve d’une présence juive passée, du moins à Méroé. […]

Mais pourquoi reviendraient-ils ? Les [juifs] soudanais ont émigré pour différentes raisons. Le pays les avait rejetés. Ils n’ont aucune raison de rentrer chez eux, à moins qu’il n’y ait des réformes dans le pays et qu’il n’y ait des incitations au retour des juifs ou des non-juifs soudanais.

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