Par C. Meital*

En amont des élections présidentielles en Egypte, prévues pour fin mars 2018, le régime égyptien s’emploie à contrecarrer les candidatures de figures publiques. Ces mesures s’inscrivent dans le contexte de la répression dont sont victimes les éléments de l’opposition et de l’obstruction de candidats potentiels à mener à bien leur inscription. [1] Pour protester contre l’absence d’élections équitables dans le pays, les mouvements de l’opposition ont appelé les citoyens à boycotter les élections. Cet appel a fait l’objet de vives critiques de la part des cercles politiques proches du régime et des médias de l’establishment. En outre, le régime a mobilisé les institutions religieuses comme Dar Al-Iftaa, institution des fatwas en Egypte, pour contrer l’appel au boycott, et ces institutions se sont prononcées contre ses partisans, les qualifiant de « traîtres ».

A la lumière de ces événements, des activistes de l’opposition et des journalistes égyptiens ont publié des articles fustigeant la persécution des candidats par le régime ainsi que la situation actuelle annonçant une victoire certaine du président en exercice Abdel Fattah Al-Sissi, et appelé à la tenue d’élections démocratiques et équitables.

Al-Sissi obtient 99,9 % des voix (Al-Masri Al-Yawm, Egypte, 27 février 2018)

Le présent rapport examinera les appels au boycott des élections émanant de l’opposition, les mesures répressives initiées par le régime, les critiques de l’opposition contre le harcèlement et la persécution des candidats par le régime ainsi que les appels à la tenue d’élections équitables dans le pays.

*C. Meital est chargée de recherche à MEMRI

Lire le rapport dans son intégralité en anglais

 

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