Ces dernières semaines, une initiative a été lancée par des activistes dans la bande de Gaza, en collaboration avec le Hamas et les autres factions palestiniennes, appelant les réfugiés palestiniens de toutes les régions limitrophes d’Israël à marcher en masse vers la frontière, à y ériger des « campements du retour » et à « la forcer sans violence » en direction du territoire israélien pour réclamer l’exécution du droit au retour palestinien. Les organisateurs de cette initiative, intitulée « La Grande Marche du retour », l’ont qualifiée de mouvement non violent visant à appliquer le droit au retour des réfugiés palestiniens, dans le cadre d’une démarche générale des pays limitrophes d’Israël. Toutefois, certains ont soulevé des questions sur l’utilité de telles marches, au regard de l’échec de campagnes similaires dans le passé.

Les principales factions impliquées dans cette initiative sont le Hamas, le Djihad islamique palestinien, le Front populaire de Libération de la Palestine et les partisans de l’ancien officiel du Fatah Mohammed Dahlan, qui avait été expulsé du Fatah en 2011 car il était un rival du dirigeant et président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. A ce jour, l’AP ou le Fatah n’ont émis aucune déclaration concernant cette initiative.

Le Hamas et les autres factions palestiniennes ont précisé que cette initiative est une autre forme de combat dans le cadre de « l’Intifada populaire » menée pour combattre Israël. C’est la première fois que le Hamas et les autres factions, qui font du principe de la lutte armée la base de leurs actions et critiquent le Fatah et l’AP pour leur engagement dans des activités politiques, acceptent de diversifier leurs méthodes et d’y inclure de telles formes de lutte politique censément non violente.

Lire le rapport dans son intégralité en anglais

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